Après une semaine de vacances au bahamas avec sa petite famille, Anton se réveilla fort tôt. Tous le week end, il s'était intéressé à cette fameuse série que regardait sans arrêt ses enfants en ce moment. Cette série policière démontrait en réalité toutes les méthodes utilisées par la police scientifique de nos jours pour coincer les meurtriers. Ainsi, il savait désormais comment laisser le moins d'indices possibles. Son cerveau n'avait eu de cesse de cogiter depuis la coup de Miranda Smith, à une nouvelle méthode, un nouveau moyen, aussi sûr que ce dernier crime, d'assouvir sa soif de meurtre, en toute sécurité ...
Pour les deux meurtres précédent, il s'était focalisé sur ceux qui ont un jour troublé son existence ... l'amant de sa femme, Madame Smith l'usurière, mais il ne pouvait plus mettre en question des personnes cotayant sa vie, de peur qu'un rapprochement soit fait entre lui et elles. Il se mit donc, dès le petit matin à réfléchir sur une nouvelle cible et un nouveau modus opérendi. Il voulait en outre frapper un grand coup, quelque chose de magistral ... qui marquerait les esprits ...
Il prétexta auprès de sa famille une petite virée avec les collègues dans un pub de la ville pour pouvoir assouvir cette envie qui l'avait tarraudé pendant les vacances. Il avait concocté le crime parfait ... Il prépara dans son garage tout les outils dont il aurait besoin, à commencer par sa tenue sombre et ses gants de cuir. Ensuite, il sortit son couteau de boucher qu'il affuta avec minutie et précision. Il prit tout le temps nécéssaire pour parvenir à l'effet escompté. Il attrapa un rouleau de fil barbelé qui traînait dans le coin du garage et une bouteille d'eau de javel. Il fourra tout dans son coffre, enroullant les outils dans une toile cirée pour ne laisser aucune trace.
Peu après 17 heures, il démarra son break familial et conduisit jusqu'a Wilmore Street, à l'angle d'Hanover Road. Il garra son véhcile dans un réduit sombre à trois rues de la bijouterie Gildberg, petite boutique de quartier. Ce qui lui avait plus ici, c'est qu'il n'y avait jamais mis les pieds et que la cible qu'il avait sélectionné était pur fruit du hasard.
Il attendit la fermeture pour se glisser par la porte arrière de la boutique jusqu'à la réserve où il arracha le fil de la petite caméra avant de se cacher dans le vestiaire des employés.
Il entendit la voix rocailleuse de Shlomo Goldenberg saluer ses deux employés avant de sortir par la porte de derrière. Après quelques instants, des pas se firent entendre dans le couloir et on ouvrit la porte. Caché dans le placard, agenouillé, l'oeil collé contre la serrure, Anton découvrit l'arrivée d'un jeune homme, visiblement vendeur dans la petite boutique. La trentaine, il portait une petite veste verte qu'il retira avec précaution avant de la glisser dans son vestiaire. Alors qu'il se pencha en avant pour se rafraîchir le visage, Anton, sortit de sa cachette, tenant fermemant un bout de fil de fer barbelé dans les mains, il se faufila vers sa victime et l'étrangla. devant l'effet de surprise, l'homme n'eut même pas le temps de crier et en quelques secondes il reposait là ... mort, baignant dans une flaque de sang. Il posa le morceau de fil de fer et sortit le couteau de boucher qu'il empoigna de sa main gantée et se dissimula dans l'embrasure de porte, attendant sournoisement sa seconde victime ...
Quelques instants plus tard, pénétrait une charmante jeune femme, d'environs vingt-cinq ans, vêtue elle aussi d'une veste de vendeuse. Après être entrée, elle n'eut juste le temps d'hurler "Oh mon Di..." avant de sentir une main plaquée contre sa bouche et une fine lame glisser contre son cou. Quelques instants plus tard, cette dernière gisait elle aussi sur le sol, la carrotyde sectionnée.
Anton prit alors un malin plaisir à disposer les corps de façon macabre. Il dénuda entièrement les deux corps sans vie avant de les enrouller de fil barbelé. Ensuite, il prit son temps pour nettoyer la scène du crime à l'eau de javel pour ne laisser aucune trace de son passage. Une fois le moindre cheveux retiré, la moindre trace de pas effacée, Drake contempla son travail avant de sortir discrètement et rentrer chez lui ou après une courte douche il prit un copieux diner avec sa petite famille et discuta du relevé de note du dernier...