Nom : __Mac DONAGAN_____________________
Prénom : __Conrad________________________
Surnom : __L’Irlandais________________________
Date de naissance : __15 Avril 1975___________________
Age : __33 ans________________________
Lieu de naissance : ___Dublin, Irlande__________________
Taille : ___1m95_______________________
Poids : ____112 kgs______________________
Cheveux : __Roux________________________
Yeux : ______Bleus____________________
Situation familiale : _Célibataire, sans enfant_____________
Signes particulier : Oreilles abîmées___________________
Formation (études & expérience professionnelle) : __Ecole de Police de Dublin, lieutenant de police de 1998 à 2008 (voir BG)_______________________
Poste : __Enquêteur______________________
Histoire : Conrad Mac Donagan est le « petit » dernier d’une fratrie de 8 enfants. Son père Matthew Mac Donagan était docker au port de Dublin. Tous les 10 vivaient dans une maison ridicule de Northside, le quartier ouvrier de la capitale irlandaise. Lorsque Matthew chuta d’un porte-container, en janvier 1980, il devint hémiplégique. Cette blessure le rendit moins disponible à ses nombreux enfants sauf pour exercer une autorité toute patriarcale et brutale. Il y avait dans cette violence nouvelle une rancœur profonde. Matthew était destiné à de vraies responsabilités sur les docks. Cet accident l’avait cueilli en plein ascension sociale… L’ambiance familiale devint catastrophique. La mère, Johanna Mac Donagan, courbait l’échine et ne se révoltait point, passive et désabusée. Elle vivotait de travaux ménagers mal payés, qu’elle obtenait sporadiquement chez les bourgeois de Southside…
Discret, perdu au milieu de tant de frères et sœurs, Conrad développa assez vite un caractère indépendant, débrouillard, trempé et volontiers bagarreur. Il passait le plus clair de son temps dehors. Sa scolarité fut originale, à l’école buissonnière, il était premier de la classe ! A 11 ans il séchait plus de courts qu’il n’en suivait. Son père, handicapé, ne répondait plus aux sollicitations des établissements, quant à sa mère, elle était débordée de toutes parts… les enfants multipliaient les délits, les amendes s’accumulaient, le sursis, voire la prison ferme pour l’aîné, impliqué dans un trafic d’armes avec l’IRA…
Conrad grandissait vite, et beaucoup. Il dépassait ses copains des rues en taille comme en corpulence, et en force. L’école de la rue le conduisit à des petites rapines sans envergure. Il usait plus de son corps que de son cerveau. Dès 15 ans il quittait le domicile familial. Il déambulait sa grande carcasse mal éduquée de foyers de jeune travailleur en centre de redressement. Parfois il décrochait des jobs de petite frappe, ou faisait le guet pour des casses plus importants que ses frangins organisaient pour de gros poissons… la pente était très savonneuse et Conrad se voyait promis à un avenir sombre.
Dans le cadre d’un dispositif de sécurisation de la ville de Dublin, lors de l’élection du nouveau maire en 1993, Conrad fut emmené contre son consentement dans un centre de l’Armée. Un protocole très strict visait à ramener les jeunes délinquants à une vie plus citoyenne. De la manière forte bien évidemment. Militaire en somme. Il fut affecté à un régiment de l’Armée de Terre. Il y connut les années les plus éprouvantes de son existence. Les plus exaltantes aussi. Outre la rudesse inhérente à la vie militaire, il y apprit les notions de respect, il rencontra des amis plus stables, une nouvelle famille, et sut tirer profit de ses atouts physiques autrement qu’en cognant. Il découvrit le rugby. Et y excella. Il devint deuxième ligne, et vite indispensable au XV de l’Armée Irlandaise, dans le tournoi interarmées.
Parallèlement à cette évolution inédite, il reprit les études. Modestement, mais enfin il put passer quelques diplômes. Et le concours de la Police en 1998. Il en avait soupé de l’Armée, et souffrait de son insubordination patentée qui lui valait trop de mesures disciplinaires.
A 23 ans, il décrocha un poste à la Police Urbaine de Dublin et, ironie du sort, avait pour responsabilité de coincer les gamins des cités ouvrières qui avaient conservé les mêmes passe-temps que lui à l’époque…
Conrad le vivait assez bien. Il alimentait de son salaire une partie des charges que l’invalidité de son père représentait. Sa mère plongeait chaque jour un peu plus dans une profonde dépression. Vivre seule avec ce mari impotent et violent lui bouffait le moral. La mort de celui-ci n’y changea rien. Matthew disparut dans son sommeil une nuit de 2004. Dans le cœur de beaucoup, Matthew était déjà mort, depuis 1980. Lors des obsèques, Conrad releva des allusions à peine voilées sur « l’accident ». Il avait 5 ans autrefois, et avec ses 29 ans et son expérience de flic, il percevait des zones plus que suspectes… fort de ses passe-droit, il enquêta, prétextant des trafics de marchandises sur les docks, et remonta la piste d’une sombre histoire mafieuse. Au cœur de celle-ci, son père avait été un témoin très gênant et tout bonnement exécuté. Il n’avait pas péri à « l’accident », et des menaces avaient pesé par la suite sur ses enfants.
Le choc fut terrible pour Conrad. Ce fut l’effondrement. Il sombra dans l’alcool et une profonde déprime. Il révéla à ses grands frères cette vérité insoutenable, qui entrèrent dans une colère sourde et un désir de vengeance meurtrier. Les quatre gars Mac Donagan partirent en croisière contre la mafia russe de Dublin. Ils s’attaquaient à du très lourd. Conrad en tête. Une ultime expédition nocturne sur les quais, après 4 années de traque, se solda par la mort de trois pontes mafieux, au cours d’une transaction illégale. La Police de Dublin couvrit les faits en se les appropriant. Ce faisant, elle perdait des criminels très problématiques, gagnait en notoriété et protégeait les trois aînés Mac Donagan. Pour Conrad en revanche, il avait signé la fin de son contrat à Dublin. En utilisant son arme de service, il s’était attiré de graves ennuis, et ses collègues craignaient pour lui. Ses supérieurs préconisèrent une « mise au vert ». Ils défendirent son dossier outre-Atlantique, un peu partout. Jusqu’à ce que le SPD de Seattle réponde favorablement.
Conrad débarque donc de son Irlande natale sur le sol américain. Il n’y connait pas grand-chose, mais attend beaucoup de cette affectation.
Côté cœur, le colosse Mac Donagan a multiplié les échecs. Jamais assez amoureux aux yeux de ses nanas, toujours un peu trop à ses propres yeux ! Il est maladroit avec les femmes, aime être séduit mais les sentiments le barbent.
La bouteille aurait plus tendance à lui convenir… il n’est pas alcoolique, mais boit beaucoup, souvent trop, surtout lorsqu’il se fait chier, ce qui arrive souvent. Il a développé peu de centres d’intérêt, le rugby certes, mais l’âge et l’alcool aidant, il porte plus difficilement son quintal du haut de ses 33 ans. Et puis le rugby aux States…
Il reste en contact avec sa mère pour qui il reste le « petit dernier ». Elle se morfond dans sa banlieue sinistre de Northside.
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Caractère : Conrad présente une personnalité forte, un caractère trempé, voire de cochon lorsqu’il est alcoolisé. Il peut se montrer violent, aime les coups, en recevoir comme en donner, il est un bagarreur patenté, rugbyman de surcroît ! Souvent pour mieux se réconcilier autour d’une bonne bière…
Il est plutôt paisible et agréable. Il est un gros fêtard et aime se marrer. Très viril, voire macho, il cache maladroitement son incompréhension des femmes. Son éducation n’est pas très riche, il est très peu cultivé et ses sujets de conversation sont assez stéréotypés (bagnoles, sports collectifs, blagues potaches), attention cependant, il n’est pas con pour autant. En fait les intellectuels l’emmerdent, il aime le bon vin et la bonne bouffe. Conrad est un gars simple. Il évite les gens compliqués ou intéressés.
Indépendant, autonome, il n’affectionne pas trop la subordination. Il s’en accommode bon an mal an, ayant choisi un métier où la hiérarchie est omniprésente… son paradoxe à lui.
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Autres : _Il n’aime pas trop les armes à feu. Leur préférant ses poings. Il se servira prioritairement de ceux-là plutôt que de son arme._________________________
Interprète sur l'avatar_Paul O Connell_______________