Nom : O'Callaghan
Prénom : Albert, Seamus, Donald
Surnom : Bernie
Date de naissance : 14 février 1967
Age : 43 ans
Lieu de naissance : Akron, Ohio
Taille : 1m68
Poids : 76 kg
Cheveux : Châtains, plutôt longs, généralement emmêlés et sales
Yeux : D'un vert-gris sale tournant au marron par temps de pluie
Situation familiale :
Divorcé, sans enfants.
A son vieux père à charge, et entretient peu de relations avec son frère, Timothy, agent d'assurances à Akron.
Signes particuliers :
Possède une collection incroyable de chemises hideuses et de cravates ringardes.
Hygiène plutôt douteuse.
Sent le whisky bas de gamme. On le croise rarement sans une cigarette au bec.
Formation (études & expérience professionnelle) :
- diplôme de droit de l'Ohio State University
- poste de juriste fiscaliste dans une usine d'agroalimentaire de 1991 à 1995 (licencié économiquement)
- avocat commis d'office au parquet de Cleveland de 1996 à 1998, puis de Seattle de 1998 à 2000
- depuis 2000, membre du cabinet Ryan-Dewitt
Langues :
- Anglais, langue maternelle
Poste : Avocat véreux d'un cabinet minable
Compétences et Spécialités Acquises :
Juridique 1
Juridique 2
Réseau 1
Informatique 1
Art du Mensonge 1
Blanchiment d'argent 1
Histoire :
Le 14 février 1967 naît Albert Seamus Donald O'Callaghan, descendant d'immigrés de la 4ème génération. Son père, Donald, est employé d'une banque, et Deborah, sa mère, femme au foyer. Il résident dans une banlieue de classes moyennes non loin d'Akron, et mènent la vie ordinaire de nombre d'américains, rythmée par les barbecues avec les voisins et les matchs de base-ball. Ainsi grandit le petit Albert, gamin plutôt inintéressant dont l'occupation favorite est de se vautrer devant la télé en avalant des glaces, et en écoutant sa mère raconter au téléphone les potins du voisinage à ses amies. Pas très sociable, il est plutôt du genre gringalet souffre-douleur, au grand désespoir de son père qui aurait rêvé d'un gamin débrouillard avec qui il aurait pu pêcher et jouer au basket dans le jardin. Ce fils tant arrivé arrive cinq ans après la naissance d'Albert, en la personne de Timothy Stanley Donald O'Callaghan.
Peu à peu, Donald délaisse le jeune Albert au profit du petit Timothy. Qu'importe, il continue à regarder la télé et à fabriquer ses maquettes d'avion dans sa chambre. Elève peu brillant, il est de ceux dont les professeurs ne retiennent pas le prénom, tellement insignifiant qu'il en devient invisible. Il vivote ainsi jusqu'à l'année de ses 13 ans. Renfermé et peu sociable, il n'a pas remarqué, non plus que le reste de sa famille, la dépression de sa mère, qui finira par s'ouvrir les veines dans la salle de bain, un jour où elle est seule à la maison. Le suicide de sa mère achève de l'emmurer dans le silence. Le père et ses deux fils demeurent, cellule familiale bancale et percluse de douleurs irréparables.
Albert traverse ses années de lycée comme une ombre qui passe, faisant partie de la bande des loosers mal habillés qu'on n'invite jamais aux soirées. Il finit par être accepté à l'Ohio State University où, ne sachant pas vraiment quoi faire de sa vie, il décide de choisir la voie du fric en empruntant celle du droit. Son entrée à l'université est un véritable déclic pour lui : il rejoint la fraternité Kappa-Lambda-Thêta, et devient un des piquetons attitrés du campus. De soirées bien arrosées en épreuves débiles, ses cinq années d'études passent plutôt vite, et s'achèvent en beauté par une tricherie magistrale aux examens. Le voici avocat, sans trop savoir comment il a réussi à arriver jusque là.
Un de ses amis de la fraternité lui trouve un poste de juriste fiscaliste dans l'entreprise de son père à peine un an après leur sortie de l'université. Entre-temps, Albert s'est marié avec Constance Williams, une élève de puériculture avec qui il avait entretenu une relation fonctionnelle durant ses trois dernières années d'étude. Il reproduit ainsi l'american dream que ses parents avaient patiemment mis en place pour eux ; durant assez peu de temps finalement : en 1995, devant son refus de faire un enfant, sa femme le quitte pour un militaire en permission, et il se fait licencier économiquement de l'entreprise où il travaillait.
Il devient alors avocat commis d'office au parquet de Cleveland, et plonge avec délectation dans l'alcoolisme. Il enchaîne affaires minables et bouteilles de whisky bas de gamme durant quelques années, tout en offrant quelques "conseils juridiques" à des personnages peu recommandables pour arrondir ses fins de mois. Un pied dans le légal, un autre dans l'illégal : la police commence à lui tourner un peu autour, malgré la protection relative des relations qu'il se fait. Sur les conseils d'un de ses amis, Albert se fait muter à Seattle en 1998, où il peut reprendre les mêmes activités.
Au bout d'un moment, il finit tout de même par se demander pourquoi travailler du bon côté de la barrière pour gagner si peu, alors qu'il pourrait s'installer à son compte et s'en mettre plein les poches. Il rejoint donc le cabinet Ryan&Dewitt, où travaille le fameux ami qui lui a conseille de s'installer dans l'Etat de Washington, et alterne redressements fiscaux de pizzerias et affaires au bord de la légalité, tout en continuant à joncher le sol de son appartement minable de cadavres de bouteilles de brandy.
Caractère :
Bernie est profondément cynique, immoral et désagréable. Je-m'en-foutiste au dernier degré, il n'éprouve aucun état d'âme en ce qui concerne les personnes ou les affaires qu'il défend. Le fait de passer ses journées à prodiguer à des mafieux des conseils sur la meilleure façon de blanchir leur argent sale dans un bureau minable l'a rendu plutôt aigri, et il prend un malin plaisir à insulter ou se moquer d'à peu près tout le monde. Son alcoolisme n'est un secret pour personne, et il arrive rarement sobre au boulot, ce qui est loin de déranger ses collègues, qui sont tous aussi véreux que lui.
Il est très peu susceptible, et pourrait même être considéré comme une chiffe molle. A toutes les attaques dont il est victime, il réplique par un sourire en coin ou une réplique cinglante, mais n'est pas homme à s'énerver. Il a cependant quelques problèmes avec la compagnie des policiers, qui le rend plutôt nerveux.
Autres : RAS
Interprète sur l'avatar] Dylan Moran :