Nom : Mason
Prénom : Lawrence
Surnom : Pour ceux qui connaissent le secret de son bar : Twenty-One
Date de naissance : Mercredi 21 novembre 1973
Age : 36 ans
Lieu de naissance : Winchester, Angleterre
Taille :1m96
Poids :102kg
Cheveux : Brun
Yeux : Brun
Situation familiale : Célibataire
Signes particulier : Une cicatrice propre mais bien visible sur la joue gauche
Formation (études & expérience professionnelle) : Etudes général jusqu'au A-level (Bac) puis barman pendant 15 ans
Langues (1 maternelle plus une 2e au choix, à la 3e langue c'est un point de compétence, jusqu'à 5 langues au total) : Anglais brittanique, Anglais américain
Poste : Nouveau, barman
Compétences et Spécialités Acquises : - Art martiaux niveau 1
- Métier barman niveau 1 (connaissance cocktail, reconnaissance des alcool, etc...)
- Comptabilité niveau 1
- Musique niveau 1 (Batterie et Basse, ainsi que Hard Rock uniquement)
- Connaissance de la rue niveau 1
- Conduite niveau 1
Histoire : L'homme regarde l'heure sur son téléphone portable archaïque, et soupire : cinq heures de l'après midi, et toujours pas l'inspiration. Lawrence rejette la tête en arrière, basculant la chaise sur deux pieds, et reprend une bouffée de fumée d'une marley, qu'il expulse ensuite doucement vers le plafond. Cela fait presque trois heures qu'il se trouve devant son bloc de feuille, un stylo mâchouillé à la main, mais rien ne vient. Quelle mouche l'a piqué ce matin-là pour qu'il ai l'envie soudaine d'écrire ses mémoire?
Déjà au secondaire, il était loin d'être bon aux travaux d'écriture. Ses professeurs de la Winchester College s'arrachaient les cheveux, le traitant d'incompétents dès qu'il s'agissait d'aligner trois mot sur une page... Il avait put entrer dans cette prestigieuse "public school" uniquement grâce à l'aide aux aides sociales. En effet, fils unique d'un père boulanger et d'une mère comptable à mi-temps, la vie n'était pas toujours facile pour Lawrence.
A la mort de sa mère, renversée par un automobiliste alors qu'elle rentrait du travail, la famille connu une fracture qui n'a jamais été comblée. Le chauffard n'a jamais été interpellé, et l'affaire, déclarée classée sans suite, ne permit pas à Lawrence et son père de toucher une quelconque aide. Le jeune homme avait alors quinze ans. Certain se serait réfugier dans l'alcool, la drogue, ou autre, ce que fit d'ailleurs son père, mais Lawrence décida plutôt de se plonger dans la musique et les arts martiaux. L'une lui permettait d'extérioriser toute sa haine et sa colère contre ce monde injuste, alors que l'autre lui permettait de regagner un certain calme intérieur.
C'est d'ailleurs la musique, ou plus exactement la batterie et la basse, qui l'amenèrent à poser le pied aux États-Unis. A la fin de ses études, avec un A-level obtenu honorablement, au regard de la vie difficile qu'il menait une fois rentré chez lui, il décida qu'il était temps, à l'age de dix-huit ans, de quitter ce semblant de famille qui ne faisait que boire et découcher, passant surement autant de temps à Soho qu'à sa boutique. Lui, et trois amis d'école, enfants de riches qui se disaient rebelles et "hard rocker" jusqu'au bout des doigts décidèrent donc de monter leur groupe à l'aide de l'argent familial, et de partir aux "States" pour vivre une vie "de stars".
Majeurs dans son pays d'origine, ils arrivent aux États-unis mineurs. Mais l'argent de ses amis leur ouvrirent les portes des discothèques et autre nightclubs. Mais comme c'était couru d'avance, l'argent disparu aussi vite que leurs espoirs de carrières. Tous rentrèrent au pays, sauf Lawrence qui n'avait ni l'envie, ni les moyens matériels de reprendre l'avion pour rentrer en Angleterre. Il décida plutôt de rester à New-York, et de vivre par lui-même.
Il enchaina les jobs pendant près de six mois, vivant dans une chambre moisie qui lui coutait la moitié de ses revenus mensuels. Mais il s'en fichait : il vivait pour lui et par lui, pouvait continuer à jouer, se produisant même parfois dans quelques bars de la ville pour essayer d'arrondir les fins de mois.
C'est d'ailleurs dans un de ces bars "de nuit", à la clientèle disparate, allant du fils de riche venu pour "lever" à l'ouvrier qui avait besoin de se vider la tête en se remplissant le ventre d'alcool, que Lawrence trouva l'emploi qui deviendra plus tard le sien.
En effet, grâce à la batterie, il avait acquis une grande ambidextrie, et les arts martiaux lui avaient appris la dextérité nécessaire pour manier les bouteilles et les verres sans rien casser. Il devint serveur, puis très vite barman. Sa vie au "Twenty-one" commença alors. Pour ses vingt-et-un ans, son patron, qui l'avait prit en affection, lui offrit son permis moto, et avec ses économies, il put se payer une Kawasaki GPZ 400, et découvrit un nouveau plaisir : celui d'avaler les routes à 100 miles à l'heure.
La vie commençait à être bien réglée : virée en moto, travail, entrainement d'arts martiaux et musiques. Et comme dans tout bon moment, le temps passa vite.
Neufs ans sont passé ainsi. Fiancé à Jean Adams, il aurait dut l'épouser le dimanche 21 décembre 2003. Mais quatre jours avant, alors qu'il travaillait au Twenty-one, il fit la plus grosse bêtise de sa vie.
Dans la salle, relativement remplie, se trouvait un groupe d'étudiants fêtant un de leur anniversaire à grand coup de téquila et de vodka. Ils avaient l'habitude de ce genre de chose, mais d'habitude tout se passait bien, à part quelques verres cassés et les toilettes à lavé intégralement. Sauf que cette fois-là, ils ennuyèrent Adriana, la serveuse, ils insultèrent les clients, et lorsque Lawrence vint leur demander de sortir, ils lui crachèrent au visage. La situation n'alla pas en se calmant, les étudiants se chauffant les uns les autres à qui oserait frapper ce vieux qui voulait les empêcher de fêter l'anniversaire de leur copain. L'un d'eux se saisit d'une des bouteilles, et frappa en direction du barman, qui dévia sans problème le coup d'un jeune homme passablement éméché. Mais là où il aurait dut s'arrêter, il riposta d'un coup dans le thorax. L'étudiant bascula en arrière, et vint se frapper la tête dans le coin d'une chaise. Tout était joué : un flic dans la salle arrêta Lawrence, et l'envoya au trou. Deux jours après, il fut incarcéré en attente de jugement, et un mois plus tard il fut jugé pour homicide involontaire en légitime défense, grâce au témoignage du flic qui l'avait coffré, et condamné à cinq ans de prison.
Au début, sa fiancée venait le voir, l'assurant que ce n'était pas grave, qu'ils s'aimeraient toujours et se marierait à sa sortie de prison, mais les mois passèrent, et un jour elle arrêta simplement de venir.
La prison le marqua, de plusieurs manières. Tout d'abord dans sa chair : une bagarre lui rapporta une cicatrice au visage, ainsi que deux semaines d'infirmerie. Ensuite, dans son âme : il eu tout le temps de réfléchir à ce qu'il avait fait. Il avait tué un gosse. Mais le temps eu raison de cette blessure, et après deux ans de prison, il s'était pardonné, tout simplement parce qu'il avait réussi à se persuader qu'il n'avait pas voulu ça.
Certain disent que la prison est pire que l'enfer... Mais ces gens là ne mesure pas plus d'un mètre quatre vingt dix, pour environ cent kilos. Pour Lawrence, ce fut plus calme : il passait son temps à travailler ses arts martiaux, mais aussi sa musique au sein de l'orchestre de la prison, et lisait un peu. Il avait appris notamment les bases de la comptabilité.
Puis, trois ans après son incarcération, il fut appelé dans le bureau du directeur, qui lui tint ces termes :
"Ah, Lawrence Mason, bonjour, asseyez-vous. Mason... Vous avez été incarcéré pour homicide involontaire, légitime défense à ce que je lit. Je suppose, au vue de votre comportement plutôt exemplaire dans notre établissement, que c'était bien ça. Dites-moi, que comptez-vous faire à votre sortie de prison?"
Lawrence répondit calmement ce qu'il avait prévu pendant ces trois longues années :
"J'étais barman à New-York, et je sais faire que ça... J'ai pas mal correspondu avec des connaissances à Seattle, là où j'allais en virée quand je prenais mes vacances. Quelqu'un là-bas s'est proposé de me revendre son bar si je sortais en anticipée.
- Vous avez les sous pour le racheter? Parce que je doute que les banques vous fasse crédit, à vous un taulard.
- Un habitué du Twenty-One, le policier qui à témoigner en ma faveur, a accepté de se porter garant. Il dit que je suis un brave type à qui la chance à fait défaut.
- Et, vous l'êtes?
- Ce qui est sur, c'est que si je m'étais casser la jambes ce jour-là, j'aurais eu plus de chance."
Le directeur sourit, calmement, et tamponne un papier avant de le tendre à Lawrence. Son ordre de libération pour bonne conduite était signé.
Comme prévu, il racheta le bar d'une de ses connaissances de Seattle, et le ferma pendant près de trois mois, pour le retaper et tout modifié. Il y mit pas mal de mobilier en bois, et rallongea le bar, pour finalement le renommer en "Black Jack". Le bar n'affichait en rien une quelconque ressemblance avec un casino, à croire que son nom ne venait pas de là. Et effectivement, certain habitués ont put percer le secret de ce nom : Le Black Jack est le nom anglais pour un jeu de carte d'origine française : le "vingt-et-un"... Et là, deux versions se mêlent : certain disent que c'est en rapport avec son premier bar, le Twenty-one, d'autre disent que c'est parce que la date de son mariage était le 21 décembre, une sorte d'hommage à la femme qu'il a le plus déçue.
Toujours était-il que le Black Jack marchait bien : c'était un bar de nuit plutôt tranquille, grâce à la présence de Will Bert, un inspecteur de police qui vivait à deux pas de là. Il passait beaucoup de temps dans ce bar, et il empêchait tout trafic de drogue de s'y tenir. En effet, sa fille était morte d'une overdose quatre ans plus tôt, et il refusait que le bar qu'il fréquentait ait ce genre de problème. Évidemment, il y avait un peu de deal, mais uniquement de l'herbe, et en petite quantité. Il faisait la chasse à la poudre et aux pilules qui lui avaient enlevé sa fille unique. Certains ont bien entendu essayer, mais l'un se prit une balle en refusant de coopérer, et l'autre croupissait en taule à l'heure actuelle.
Lawrence revient au présent, et regarde autour de lui. Oui, il a eu de la chance depuis son arrivée à Seattle... Mais cela allait changer. Avant-hier, Will s'est fait descendre, et ce soir, Lawrence va devoir rouvrir son bar en sachant qu'il ne sera plus là pour protéger son précieux Black Jack. Qu'est-ce que cela allait donner? Est-ce qu'un autre flic allait reprendre le flambeau? Est-ce qu'au contraire, les dealeurs le prendrait d'assaut? Et que va donner l'enquête qui venait d'être ouverte sur la mort d'un flic à l'angle de la rue?
Caractère : Lawrence est un homme calme et tranquille. Avoir passé trois ans en taule à cause d'un coup de sang l'a marqué à vie. Il ne connait plus vraiment la passion, et vis simplement pour vivre, pour voir de quoi demain est fait sans vraiment regarder derrière lui. Son passé lui est pourtant cher, car il ne se rend pas compte des petits bonheurs qui peuvent lui arriver dans le présent, mais il sait pertinemment que ce n'est que le passé, et pense que cela ne lui arrivera plus. Dépressif sur les bords, il ne succombera pas pour autant au vice de l'alcool ou de la drogue, ne se permettant qu'une faiblesse : ses Marlboro, ou "Marleys" comme il les appelles. Ce n'est pas pour autant qu'il se laissera marcher dessus, la taule lui aura au moins appris ça. Il sait être attentif aux gens, même si, en bon barman, il ne donne son avis que quand on le lui demande.
Autres : Rien, pour le moment.
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