Duplex Kesto Gar - Isaure Flamel

*Merdouille...Fais chier, je hais ce putain d'toubib et j'ai bien envie de lui faire bouffer le bout de la table d'un geste vif de la main droite. Bordel de merde, on doit m'amputer !! Suis-je en train de rêver ? J'me met des claques, mon oeil tourne, et bordel, jsuis toujours là devant cet enfoiré. Mon doigt coutinue de pendouiller comme le pendule d'une voyante bohémienne, et mon regard ne fait que fusiller le medecin. Oooh que c'est zentil et beau une femme qui s'inquiete pour son mari. C'est elle qui prend la parole, et moi je reste silencieux en attendant le verdict repondant si, oui ou non, je peux garder mes deux phalanges mise aux enchères. J'ose même pas ouvrir ma bouche au début, terrifié à l'idée d'avoir un geyser de liquide pourpre qui remplacerait la tête du charlatan-kidnappeur de riquiqui! Les nerfs montent, je suis à deux doigts (mouarf, l'expression est bien choisit!) de lui peter la gueule. Mon regard se détourne vers Isaure un instant. Pfff si elle croit que je n'sais pas qu'elle va s'foutre de moi après l'amputation, elle s'fout l'doigt dans l'oeil ma cocotte ! J'me prepare psychologiquement à r'cevoir...bouhouhouuuu
Pitain de merde, si j'avais sû....j'les aurais pas pris ces 40'000 dollars!...
Le regard du medecin, brrrr, allez hop, Kesto rentre en scène avec un sourire bien malicieux maintenant, malgre la souffrance, j'y pense presque plus, la rage remplace la douleur*

« Moui, ma femme a raison, pas moyen de me recoudre le doigt ? y'a vraiment RIEN à faire ?...»

*J'commence à me lever, me tenant le doigt, les yeux fixe au toubib et un regard remplit de vices. Il a raison, de toute façon, 'peut rien faire, alors à quoi il sert ? oooh je lui prevoit pleins de bonnes choses à venir...*

« Vous pensez que je pourrais vivre correctement sans mon p'tit doigt ? Huh ? J'sais pas moi, comme manger des sushis, me gratter l'oreille, me passer la mains aux cheveux, ecrire, serrer une main ? Huh...et attendez, juste une chose importante, pourrais-je, oui, c'est le plus important, pourrais-je....

*Et là, j'm'empare du flingue qu'avait caché Isaure et oblige le toubib à avaler une partie du canon dans sa bouche*

« tenir correctement mon flingue en main ? huh ? Je vois qu'oui...Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles...Dernière volonté pi-etre ?»

*Je devenais de plus en plus calme, mon sourire de sadique s'effaca de mes lèvres.Puis, petit à petit, le toubib et moi reculons vers la cuisine où donne la fameuse cave aux macabés et sacs à pommes de terre*

Le médecin n'eut pas le temps de répondre qu'il se retrouva avec le pistolet de son "patient" dans la bouche. Il essaya tout de même de parler.

"- A'en'ez 'e 'ai'an'ais !!"

Il était paniqué. *Et merde toujours sur moi que ça tombe ce genre d'histoires foireuses.*

"- 'e 'eux 'aire 'e'que 'ose.

Il jeta un coup d'oeil désespéré à la jeune femme, essayant de lui signifier de faire quelque chose.

* Le pauvre toubib arrivait à peine à parler, dans ses yeux on voyait très bien qu'il était terrifié. D'ailleurs, il l'est toujours et il tente de trouver des solutions pour mon riquiqui. Pfff, garde ta salive, y'a aucune chance que je puisse reprendre le "parfait controle" sur celui-ci. Finish ! Hey, mais qu'est-ce qu'il fout ? Je suis son regard, et vers où se dirige t-il ? vers ma femme. Mhmm.. Soit il la matte, soit il cherche de l'aide de sa part, et dans les deux cas, ça m'déplait!
Souriant d'plus belle, des traits sadiques s'dessinant sur mon visage, l' regard plus noirs et démoniaque, le chien d'mon flingue est toujours dans l'orifice buccale d'ce putain toubib, pret à tirer. Puis finalement, bien assez proche de la porte, j'le prend par le col de ma main pleine de sang, il en reçoit même sur son joli pull. Et tout c'que j'n'ai pas pu mettre à l'autre bouffeur de chien, j'lui offre à c'medecin, mais tout en restant "soft" sur la violence : j'lui fous deux gauches en pleine figure, sur l'petit gratte-ciel qui lui sert d'piffe, puis j'stoppe et l'fixe droit dans les yeux, dont les miens sont vivifiés, étincellants par l'feu d'la colère et l'impatience.*

« C'est drôle mon ami, j'entend rien quand tu parles. Ar-ti-cule !! Et la manière qu'tu as d'fixer ma femme depuis t't à l'heure, ça n'fait que...m'enrager davantage ! »

*Rien à foutre que ce soit bien ou pas, qu'importe si ce toubib' n'a rien fait, peu importe s'il a vraiment trouvé une solution pour mon riquiqui, rien à carré d'la moralité et d'tout ça...*

« Vois-tu, Toubib, j'suis un perfectionniste, et comme tout perfectionniste, je hais les imperfections. Et tes oreilles sont un poil trop pointus...»

*Et de un, et de deux! Deux tirs se font entendre au fond de la cuisine, près de la cave. Deux tirs qui ont rongés ses oreilles par les balles. Il ne lui reste que deux morceaux de chair. l'a même p'u d'oreille l'mecton. Ca saigne, c'est moche, mais c'est bon!!
Mon flingue n'est plus dans sa putain d'bouche, mais il est bien en main.*

« J't'écoute maintenant...Escuse-moi, ça m'a echappé. Dernière volonté avant d'aller rejoindre l'enfer ? J'suis désolé, j'aime pas les mecs avec les oreilles pointus. »

Isaure qui avait assisté de loin à la scène n'avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit que Kesto était déjà sur les nerfs, elle comprenait qu'il était énervé à l'idée de perdre un doigt mais de là à frapper ce pauvre médecin quand même pas. Ca lui arrivait d'avoir pitié des gens parfois. Isaure accouru vers lui.
"Kesto arrête tu es fou ou quoi???"

Elle l'empoigna par l'épaule et le poussa contre le mur, elle attrappa son flignue des mains et recula en le pointant sur lui.

"Mais calme toi!! on va trouver une solution!"

Elle posa l'arme sur le meuble de la cuisine et regarda tour à tour son mari et le médecin.

"Bon monsieur, vous ne pouvez vraiment rien faire?" s'adressant ensuite à Kesto "ecoute s'il ne peut rien faire tu devra te résigner et te calmer! merde!"

Elle arriva face à lui et le secoua par les epaules en essayant de le raisonner.

Le médecin hurlait de douleur à cause de ses blessures aux oreilles.

Complètement pris de panique, il se mit à courir vers la sortie de l'appartement de Kesto, sans même chercher à prendre ses affaires.

Il composa un numéro sur son téléphone portable en hurlant :
"AU SECOURS ! ON VEUX ME TUER !"

Il jetta un oeil terrorisé à Kesto en essayant de le fuir !

A l'extérieur dans le quartier, on entendait des portes s'ouvrir et des voisins parler. Les coups de feu n'étaient pas passés inaperçus !

* Merci putain d'destin, merci Isaure, merci toubib à la con pour les emmerdes que tu m'offres ! Bordel, fais chier!! Je suis en pleins petage de plomb, l'emputé des oreilles se fait la malle et il a oublié d'prendre ses affaires. Et en plus de cela, l'gus trouve ça bon d'alerter les voisins...Pff, l'perd son temps ! Au tout début, j'ai cru que ça allait être la fin, que les flics allait débarquer et que la course allait reprendre où, Isaure et moi, allions être des fugitifs. Encore une fois. On en avait assez de jouer au chat et à la souris, assez de devoir demenager tout les deux-trois mois parce que les flics retrouvaient nos traces. Pour les echapper, on avait même trouvé des planques un peu partout dans Seattle. Les relations, ça sert même si j'en ai pas des masses.
Soudain, mon regard fixe Isaure. Juste une seconde, de là en passant j'empoigne mon Deagle d'sur un meuble, et un couteau d'cuisine à la SCREAM que j'fourre avec un peu d'audace les accrochant par la ceinture, J'camoufle le tout par ma veste de costard, et accours vers cette imbécile qui sonne une putain d'alerte qui me fout en rogne.*

*J'ai à peine le temps de lancer à Isaure un :« Suis moi avec la voiture !! » que j'dépasse la porte avec mon insigne d'ancien inspecteur.*

*L'insigne, j'avais comme "oublié" de le lui rendre à Ross'. Ce passe-partout me sortait de pas mal d'affaire salisantes. J'ai pas honte de m'en servir, j'en suis même ravi. Et voilà qu'en courant vers le toubib, prêt à l'refroidir, j'montre rapidement au voisin que je fais partis de la police d'un geste qui tient l'badge d'inspecteur en criant :*

« POLICE DE SEATTLE !! Inspecteur Lefebvre ! »

* Oui, c'est le nom qu'il y a sur la boite au lettre...J'ai pas oublié ma rivalité avec l'autre...*

*Et de là, j'tape un sprint forcé tel un léopard, et c'est dans ces moment-là où tu maudis ces saloperies d'clopes à la con ! Il me fait courir le con. Heureusement que dans la Police on apprend à courir vite!
Nous arrivons à une petite ruelle. Le quartier est tranquille. Les espaces verts au Nord de Seattle sont plus nombreux que les routes bétonnés. J'finis par stopper l'toubib d'un placage net, et il réatteris sur un caca d'chien.*

« Tu m'as fais courir Fils de Salaud...»

*Tu m'étonnes, j'suis tout essouflé à cause de c'merdeux ! J'arrive à peine à l'retourner pour le matter en face. Aucun voisins à l'horizon, l'coin est desert...*

« C'était pas une bonne idée d'sprinter et d't'évader ! Maintenant tu vas deguster la colère du bon vieux Kesto. Puisse Dieu te reserver une place en Enfer. Ravi d't'avoir rencontrer p'tit gars! AMEN ! »

*Et là, d'un coup sec, c'est le couteau que j'fourre en plein coeur. j'reconnais qu'il y a quelques petites giclés ou deux, mais ça c'était pour le fun. Ah mais, la conasse de la météo n'avait pas prévu de la pluie pour c'soir ? L'gus est mort, j'commence à l'dépouiller d'ces affaires en attendant qu'Isaure se ramène avec la caisse, direction : le port.
Ohhh, des billets...Ah beh tiens, un de 50 dollars. Oui, j'pense qu'il en aura plus besoin là où il s'ra.*

« Fallait pas m'prendre pour un con. Aujourd'hui t'es mort pour mon riquiqui...et en plus t'as salopé mon costard...»

Isaure aimait Kesto, mais des fois il devenait vraiment fou...Isaure ne parvint pas à empêcher le médecin de fuir, Quand elle le vit appeler la police en courant elle tresaillit. Elle partit chercher son revolver et des recharges, elle suivit Kesto qui n'eut pas besoin de l'attendre, elle referma à ckef son appart.
*On peut oujours espérer*

Isaure couru jusqu'en bas, quand elle vit Kesto assassiner le médecin.

"Arrête!" cria-t-elle.

Elle l'empoigna et tenta de l'attirer vers sa voiture, elle finit par lui lâcher le bras pour entrer à la place du conducteur. Isaure mit la clé de contact et démarra la voiture.

"Alors tu te ramènes oui ou merde?" lui cria Isaure.

Elle soupira bruyamment, ils allaient avoir des emmerdes avec ses conneries, il ne pouvait pas rester calme? elle aurait tant aimé un peu de repos après 8 années comme tueuse à gages, elle voulait faire son commerce au noir, ses transactions, ses deals, sans se soucier des planques qui duraient des heures, des escapades nocturnes, des courses poursuites, des gardes à vues, elle ne voulait plus camper des heures seule. Elle avait envie de quelques années de calme pour se remettre d'appoint psychologiquement. Apparemment ce n'était pas le but de Kesto qui venait de l'embarquer de nouveau dans une fuite...elle commençait à en avoir marre de sa schyzophrénie. Elle voulait qu'il monte, pour sortir de là...

* Ca y est, Isaure débarque, mais pas avec la bonne putain d'caisse...Merdouille!! Elle s'amène avec la mienne avec interieur cuir et toute bien aspirée !!! Raaah, ça va compliqué les choses, et où est-ce que je mets l'refroidis moi maintenant ?? On va tout de même pas l'laisser sur l'herbe près d'chez Madame Richard ! La pauvre a faillit aller une dizaine de fois dans un hopital psychatrique. Son mari s'est pendu, son fils est mort d'une balle dans la tête, sa fille a fait une overdose de drogue et son clebs a bouffé l'pare-choc d'une Austin, ecrasé par une chipie. Alors bon, j'crois qu'pour l'moment, faut lui eviter ce désagrément. Oui, j'peux être le pire salaud du monde, j'ai quand même du respect pour cette dame. D'ailleurs faut qu'j'pense à lui ramener son mixeur...
Isaure essaie de m'tirer vers la voiture, mais en vint. Notre relation est...differente des autres. Disons qu'avec Isaure, il y a à la fois le boulot et la vie privée. Ne jamais combiner les deux, c'est dangereux! Et dans ce moment-là, on est plutot collègue qu'amant. un peu comme Bonnie et Clyde. Fais chier en plus c'est Clyde qui crève le premier...*

« Bordel mais pas cette voiture ! »

*Oui, c'est une façon à nous de dire " Chérie, je crois que tu t'ai trompé de voiture ", en toute gentilesse. Mais nous avons une escuse : on s'connait depuis assez longtemps maintenant.*

*Bon, pas grave, trouve une solution bordel de merde, trouve une solution...Mais y'en a pas!!!! Pas grave, on prend cette caisse, mais c'est Isaure qui la nettoiera! Un 'tit coup d'oeil et les curieux voisins sont toujours devant chez eux, sur leur deux pattes tel des p'tites fouines qui fixent l'horizon. Soulevant le cadavre sur mes épaules, c'est des gouttes de sang qui salopent mon costard. Allez hop ! Dans l'coffre ! Maintenant j'contourne la caisse et y rentre illico-presto à la place du mort. D'ailleurs j'ai toujours pas compris pourquoi on appellé ça "la place du mort" alors que c'est celle du coffre!
J'ai une musique qui me trotte dans la tête...L'excitation monte.*

« Trouve un endroit tranquille pour s'debarasser du medecin. Et pas l'port, il est devenu trop surveillé à cause de nous...Punaise, j'ai mon riquiqui qui pendouille encore! Et au fait, pourquoi t'as pris ma caisse ? Bon d'accord, c'est toi qui la lav'ra ! »

* Tout en prononçant ces mots sur un ton mi-pressé et nerveux mi-humoristique, j'me debarrasse de ma veste tachetée à l'eau pourpre, la jete sur la banquette arrière, pour finalement opter pour une chemise moins sale*

Isaure écouta Kesto s'énerver tout seul car elle avait pris sa voiture.

"Tu crois quoi? que j'allais prendre la mienne, c'est toi qui fout la merde, alors c'est ta caisse qu'on prend! et moi aussi j'ai un intérieur cuir que je veux pas salir!"

Isaure en avait plus que marre de lui et des sauts d'humeur, là il voulait embarquer le corps, il commençait à lui dire ce qu'elle avait à faire et cela ne lui plaisait pas du tout. On ne lui donnait pas d'ordre.
Il venait de monter dans la voiture et d'enlever ses fringues sales, elle le regarda faire et lui dit:

"Tu me donnes pas d'ordre ok? alors ton mort tu t'en débarasse tout seul, je me tape pas tes corvées."

Sur ce elle descendit de la voiture et décida que tant qu'il ne s'excuserait pas et qu'il ne se déciderait pas à lui parler sur un ton plus poli elle ne lui filerait plus de coup de main. Elle passa devant la voiture et lui jeta les clés sur les genoux en refermant la portière droite.

"Les clés et ta caisse. Bon voyage! tu vient me voir quand tu sauras me parler sans me donner d'ordre, si t'es comme ça avec les femmes alors casse-toi."

Isaure ne comptait pas retourner à l'appart et commença à avancer sur le trottoir. Elle avait une boule dans la gorge et avait d'aller se défouler ailleurs.

* Et voilà qu'Isaure se casse. Merdouille...A vouloir jouer au con, on recolte les emmerdes et problemes conjugaux. Comment vais-je faire pour me debarrasser de ce corps ? Mhmm...et si je le mettais dans la cave, ça s'rait p't-etre plus facile "no problem". Sauf que le corps risque de se decomposer, et si jamais les flics debarquent, c'en est fini pour nous. Enfin surtout pour moi. (Le mettre dans l'congelo ?) On retournerait en cavale, en pleine guerre de flingue où les balles s'echangeraient entre les condés et nous. Faut qu'j'trouve une solution, peut-etre bien que je devrais m'escuser auprès d'Isaure, elle n'a rien fait la pauvre, et je m'en rend compte à peine maintenant. Faut dire que mon comportement change très rapidement, je ne me reconnais plus. Les medecins parlent d'un traumatisme qui influrerait sur mon système nerveux, mes gestes, mon humeur. Du coup, obligé d'prendre ces medocs à pillule orange pour "m'soigner". Ces cach'tons sont tellement p'tit qu'on dirait des M&Ms. Et malheureusement, j'ai oublié d'prendre ma dose du matin, du midi et de l'aprem'. Dix pillules par jours, donc sept manqués aujourd'hui. C'est pas bien d'oublier d'prendre ces medocs...Et si j'devenais réellement cinglé, comme ils le disent tous ?

Pas d'temps à perdre, j'ai un cadavre dans l'coffre et les flics vont p't-etre bientôt rappliquer à cause d'mes conn'ries. Merdouille, fais chier...
C'est pour ça qu'j'prend vite en main mon téléphone portable, compose le numéro d'Isaure en appel caché et colle l'combinet à mon oreille en attendant qu'elle décroche. J'suis toujours assis comme un con sur mon siège, regardant partir Isaure à travers le retroviseur intérieur.

Bordel, y'a qu'à moi qu'ça arrive des merdes pareils. J'ai plus d'riquiqui, plus d'medecin, un costard pourri, une voiture qui chlingue la mort et du sang partout. Sans oublier Isaure qui boude..*

Isaure s'en allait les mains dans les poches, elle en avait plus que marre de lui en ce moment, elle l'aimait mais elle détestait la façon dont il lui parlait, son défunt mari ne lui parlait jamais comme ça...Isaure serrait les dents elle ne savait plus quoi faire avec Kesto...son moral fesait du yoyo depuis quelques mois...puis le portable d'Isaure vibra dans sa poche, elle le regarda: un numéro inconnu s'affichait, sûrement un patron pour un emploi ou peut-être ses parents (là fallait pas rêver). Isaure décrocha et prononça un "allô" plein de tristesse et de mollesse dans la voix.

*Isaure decrocha à l'appel, d'une voix triste. Et pendant ce temps, je la regardais s'en aller, toujours les yeux rivés vers le retroviseurs. J'étais terriblement désolé de lui avoir parler comme ça, et cela pouvait se sentir sur le ton de ma voix.*

« Isaure, je suis désolé...Vraiment. Tu sais que ça ne va pas bien pour moi en c'moment. Moi et ce traumatisme, et puis tout ce qui se passe...J'm'en veux de t'avoir parler comme ça. Je suis vraiment désolé, on passe des moments très durs, notre vie n'est pas de rêve, c'est vrai, et je le sais. J'ai besoin de toi Isaure... J'ai quelques choses à te dire avant ce soir, une decision que j'ai prise depuis quelques temps.. »

Quand elle reconnu la voix de Kesto elle eu la tentation de lui raccrocher au nez mais l'écouta. Il était en train de s'excuser, elle ne savait pas qoi répondre.

"Mhmm...ouais, ok. Mais là tu vas vraiment te débrouiller tout seul sur ce coup. Moi je m'en vais, ce soir je serais à la maison bien sagement..."

Elle dit cette dernière phrase sur le ton de l'ironie, parce que là encore il la sous-estimait dans son travail, dans ce qu'elle fesait et des fois elle avait l'impression qu'il la considérait presque comme une femme au foyer, ou comme quelqu'un d'inférieur à qui on confiait le sale boulot...

"Allez...bon courage..." elle attendit sa réponse et tourna au coin de la rue.

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» Kesto Gar