Bureau d'Antonio Fuentes

C'était un open space parmi temps d'autres avec un terminal, et le nécessaire de paprasserie.

On se serait presque cru dans les locaux d'une entreprise ordinaire, si les employés ne portaient pas des holsters.

Le bureau en question du probie avait visiblement déjà servit auparavant si l'on en jugeait par les traces d'usure.

A présent c'était à Fuentes d'y poser ses marques.

vestiaires du SPD

Pendant le chemin des vestiaires aux bureaux, Antonio Fuentes, le gamin de Veracruz, l'ado de L.A, avait pris son pied. Les téléphones qui sonnent tout le temps quelle que soit l'heure, les stéréotypes de flics, les patrols qui ramènent des suspects, ou des coupables d'ailleurs, les cris, les pleurs dans les halls, les badges qui brillent, les claquements des armes chargées, les discussions, les radio qui crépitent, les sirènes qui partent , les blagues potaches, les poignées de mains avec quelques collègues désormais. Bref, une ambiance qui fait rêver, l'aboutissement des efforts faits pendant l'instruction, la satisfaction de faire partie d'un service prestigieux au sein d'une institution essentielle. Le gamin était en plein rêve.

Et après avoir avisé où se trouvait la machine à café (très important la machine à café), et salué encore quelques officiers, Tony avait trouvé son bureaux facilement, un bureau simple au milieux de bureaux simples: un pc, un telephone, des papiers, des stylos, une lampe une chaise.

Tony s'installa, lacha son dossier, observa ce qui l'entourait, alluma le terminal, ouvrit les tiroirs: papiers, annuaires, papiers, formulaires pré remplis, papeirs..., et pria dans sa tête, il y était enfin. Et pour faire bien, mieux valait faire vite. L'affaire à rapporter avait déjà 4 jours. Pour faire ses preuves il fallait décanter le tout le plus vite possible. Etre de bonne heure, sans trop de formalités, ou de politesses à faire est un avantage.
Doucement, il tourna la couverture du dossier...*let's go*

On pouvait lire un première page :
Dossier : Johan Grüber
Classification : crime crapuleux

En face de la classification était apposée au tampon le mot temporaire.

Deux documents constituaient le reste : le descriptif de la scène de crime, et le dossier sur la victime.

Le meutrtre avait eu lieu entre deux et quatre heure du matin dans un hôtel baptisé le Dream situé entre la partie sud et le centre de la ville.

La tenue de l'établissement plus que douteuse avait considérablement gênée l'équipe scientifique dans ses investigations. Bref pas d'empreinte, ni de traces ou plutôt trop.

Le(s) meurtrier(s) avait enfoncé la serrure brutalement, puis frapper Grüber. On distinguait un très net impact sur la tempe droit. Mais on s'était surtout au niveau du ventre. D'ailleurs c'est le déchirement interne suite à une cote enfoncée, qui avait causé la mort. L'arme du crime était un objet contendant légèrement arrondi approximativement de la longueur d'une main. Les coups avaient été apposés à plat.

Johan ne semblait pas avoir eu l'occasion de résister. L'armoire de la chambre avait été vidée de façon chaotique.

L'iidentification du mort s'était faite sans difficulté, car il avait toujours son porte-feuille sur lui avec ses papiers.

Le reste de ses possessions se limitait à un billet de cinquante dollars, un portable, un paquet de cigarette, un paquet de cigarettte, une boite d'allumette avec la mention l'Arcadia, une photo de la victime dans un restaurant en compagnie d'une femme blonde.

Quant au dossier du défunt il était comme à l'image de son phyique peu consistant.

Ce n'est pas que Johan était laid. Simplement il était brun, yeux marrons, taille moyenne, poid moyen, âge moyen (30 ans)...

Grüber avait été serveur dans des restaurants, puis des hôtels. Il avait eu droit à quelques accusations de vols sur les clients. Puis une concernant des bijoux avait été la bonne. Cela donna un peu de prison avec sursis et une amende.

A présent... enfin avant sa mort il louait un studio dans l'est de la ville et travaillait comme employé de maison dans une villa des quartiers nords d'un certain M. CLAY.

Voilà avec quoi Fuentes devait faire ses débuts.

Le jeune policier tournait les pages du dossier, prenait son temps, scrutait les lignes, savourait presque cet instant important dans une carrière; la première mission que l'on reçoit.
Après une lecture attentive mais somme toute assez rapide, le dossier étant assez maigre; le probie avait pris une feuille volante, et noté dessus tout ce qui lui passait par la tête, les points à éclairer, les premières hypothèses, l'emploi du temps de l'investigation à venir.

Car Fuentes n'était pas vraiment satisfait de ce quii était exploitable. Lieu du crime inexploitable, pas de témoignages enregistrés, bref rien qu'un constat: un machabé. La tache serait ardue, vu le peu d'info disponibles. Cependant rapidement vint une première hypothèse de travail: le crime punitif, règlement de compte. Maintenant quel type de règlement de compte? Mafieux,crapuleux,gratuit, lié à un trafic de drogue,d'armes???? Beaucoup de questions à soulever.

Très vite s'imposait une visite sur le terrain, enfin sur les terrains. Premièrement, se rendre sur la scène de crime, interroger le propriétaire. Deuxièmement aller au domicile de la victime, histoire d'étudier son passé, et son environnement, avec enquête de voisinnage. Enfin prendre contact avec la famille éventuelle du décédé.

Avant de partir, tentative de recherche préliminaire sur informatique, mais là Tony se heurta à un login et password qu'il ne savait pas encore où trouver, il se leva, remit sa veste, prit sa radio, chargea son berreta tout neuf, et se mis en route, pour comencer l'investigation, et petit- déjeuner aussi au passage. Le tout en se demandant pourquoi il était tout seul...il avait toujours pensé que le travail de flic se faisait en équipe, ou au moins en binôme....
Acceuil du SPD