Bureau de Charlie Crews

Domicile des Hoppers

Charlie venait d'arriver au Central, il regarda sa montre et se dirigea vers son bureau. L'ambiance était "lourde" comme dans tout commissariat de grande ville mais ici, c'était bizarre. Il marqua une pause avant de s'asseoir mais n'arrivait toujours pas à percevoir l'origine de cette impression, lâcha une petite moue avant de se caler dans la chaise pour diriger son regard vers l'écran de cet ordinateur. Il était trop long au goût de Crews ! Ce dernier sortit un raisin du sachet qu'il trimbalait avec lui, balaya du regard son bureau pour vérifier que rien ne dépassait : il fallait dire qu'il était très pointilleux sur ce sujet ; le stylo était proprement posé dans le pot prévu à cet effet, un petit tas de feuilles se trouvaient sur le coin gauche, le téléphone était soigneusement rangé à droite du bureau et un no man's land régnait entre ces extrémités.

L'ordinateur s'était finalement allumé lorsque Charlie s'apprêter à entamer son onzième raisin et un petit sourire niais vint se dessiner sur son visage. Il accéda à la base de données du Central et lança une recherche sur Iram Pavlovic et attendit patiemment les résultats.

Il sortit son téléphone et composa le numéro de Constance, raisin en bouche et regard tourné vers l'open-space.

[HRP : Je ferais la conversation avec Constance si vous le souhaitez]

Iram Pavlovic
20 ans
Né à Vladivostock, A émigré aux US il y a 6 ans.

Pas de condamnation mais arrêté 3 fois pour trafic de stupéfiant. A chaque fois il est sorti libre grâce à son avocat.

Il vit dans le centre de Seattle, pas de travail connus.

L'avocat se nommait Andrew Perkins. Commis d'office sur la première affaire, il était maintenant l'avocat attitré du jeune homme.

Le premier flic à avoir arrêté le jeune délinquant était à la retraite, le second Cathye Peregrim était maintenant aux mœurs. Le troisième, Lamont Dozier s'etait s'était suicidé dans son appartement 7 mois auparavant.

Victor Siren

31 an
célibataire pas d'enfant

Ingénieur réseau.

casier :
2 ans de prison en 2001 pour espionnage industriel chez Microsoft (n'a fait que 12 mois pour bonne conduite).

Depuis : Diverses amendes pour voyeurisme (la plupart déposé par la famille Hoppeur)

Une plainte pour tentative de viol en 2007 sur Veronika Hopper: Plainte retirée le lendemain.

Il est lui même à l'origine de 46 plaintes et demande d'intervention de la police à l'encontre de ses voisins (tapage nocturne ou petits délits).
Aucunes contre les Hoppers bien sur.

Veronika n'avait pas de casier judiciaire et n'avait jamais été arrêtée.

Son état civil indiquait qu'elle était née à Chicago de Victoria Hopper et Dennis Krilenko.
Les hoppers vivent à Seattle depuis 4 ans.

Dennis Krilenko

47 ans ne à Kourilsk (Russie)
Capitaine dans la marine marchande

Casier (aux USA)
Diverses enquêtes sur lui pour trafic de drogue, contrebande et violences. A chaque fois ses déplacement hors du territoire l'ont sauvé.
Mandat fédéral d'arrestation émis en 1998 pour kidnapping et trafic d'opium. N'a jamais été retrouvé.



Veronika étudiait au lycée Roosevelt, en terminale. Pas plus d'infos disponible ans les bases de donnes auquel il avait accès.

Charlie fit légèrement surpris de ce que lui recrachait l'ordinateur à propos du père de Veronika. C'est fou comme sa mère semblait avoir fait tout les efforts pour ne pas qu'elle sombre dans ce milieu tandis qu'elle s'y était précipitée. Il arrêta l'ordinateur, afficha une petite moue face au visage d'ange que la photo lui montrait : le contraire du regard allumeur qu'elle lui avait fait, ajoutée à la chemise déboutonnée. Il rangea toutes ses photos dans la poche de son veston, puis se dirigea vers le parking pour y signer une décharge afin de prendre un véhicule ; laissant ainsi son Audi dans le parking.

Lycée Roosevelt

Maison des Hopper

Le décès de Victor et la disparition des enregistrements rendaient les choses difficiles : l'enquête se compliquait désormais. Ses anciennes chaussures ensanglantées dans un sachet confier précieusement à l'officier qui l'avait accompagné et des figues en main, Crews regagna son bureau tandis que l'officier en question descendit les chaussures au laboratoire après que Crews ait apposé sa signature sur le cachet de sécurité. Il s'assit en poussant un petit soupir tandis que son cerveau réfléchissait, instinctivement, il posa son doigt sur le bouton d'allumage pour mettre en route cet ordinateur qui se trouvait très bruyant.

Le temps que ce dernier s'allume entièrement, Charlie déposa le sachet de figues sur le bureau et sortit les photos qui lui restait dans la poche intérieur de son veston : en réalité, il sortit celle qui l'intéressait, Iram Pavlovic ! Une fois qu'il serait en route, Crews allait chercher le fameux inspecteur Peregrim qui avait arrêté Iram la seconde fois et, qui semblerait, était aux mœurs.

Après 5 minutes et la moitié du paquet de figues, l'ordinateur signifia qu'il était fin près à travailler.

Les coordonnées de mademoiselle Peregrim était facilement trouvable. Elle était effectivement aux mœurs, depuis 20 mois, dans les bureaux du commissariat Ouest de Seattle.

Le Buck Mulligans

MacGregor arriva au SPD après une bonne demi-heure de marche, il avait fait un certain nombre de détours, pas pour semer d'éventuels suiveurs, mais pour gagner du temps sur le moment ou il devrait regagner son bureau. Il était relativement accoutumé a la pratique, et il n'aimait pas vraiment ces endroits qu'était les bureaux, encore moins ceux de la police: c'était bruyant, ça refoulait le café et le célibataire, et il y avait toujours trop de monde sur trop peu d'espace.

Mais cette fois il avait une autre raison, il avait voulu réfléchir sur ou il en était, sur ce qu'il faisait, et sur comment il allait faire pour malgré les condition s'en sortir, non pas physiquement mais mentalement. Parce que si il arrivait quelque chose a Bennet et a sa mère, il aurait du mal a se le pardonner malgré le fait qu'en face des autres, il semblait les considérer comme des pions qu'on pouvait sacrifier comme sur un échiquier.

Il se dirigea vers le bureau de Crew, et resta la pendant que celui-ci travaillait sur son ordinateur, il ne voulait pas le déranger et allait attendre que celui ci le remarque.

Mac en était resté bouche bée, comment l'inspecteur avait il fait pour le remarquer, est ce qu'il avait perdu son talent a effectuer des filatures et des planques discrète? Ou était ce autre chose? Bah il le saurait bien assez vite. Pour le moment il s'avança vers l'inspecteur Crews de manière a pouvoir le voir de face.

- Pas mal, vraiment pas mal. J'vais commencer a me demander si j'suis pas trop vieux pour la retraite.
Vous vouliez me parler?

Mac n'avait pas envie de s'encombrer de préliminaires, ni de prendre de gants, inutile selon lui.

La permission officielle de rouiller? Il n'en était pas a la, ou alors il n'était pas au courant que l'age de la retraite avait été avancé de 30 bonnes années.

- J'espère que nan, la retraite c'est pas fait pour moi...

Ces paroles dites, Peter se pencha sur les document de Crews, il ne lui fallu pas longtemps, a peine une secondes pour être précis pour comprendre que ces documents avaient trait a l'affaire Pablovic & Cie. Mais il ne connaissait aucun des protagoniste, hormis l'acteur principal de tout ce merdier bien entendu.

- Et si vous m'expliquiez un peu tout ça.

Il désigna du doigt les documents.

Mac comprenait mieux le tableau a présent, Iram faisait le ménage, sans l'ombre d'un doute. Lui ou ses collègues.

- Très étrange, surtout quand on sait que Caryn Bennet et sa mère se sont fait enlever par des collègues a Iram a peine quelques minutes après leur sortie de chez nous.

On y était, l'écossais guettait maintenant la réaction de Crews, le regard d'un homme signifiait souvent combien il était courant des évènements ou pas.

Pas de surprises... Il aurait préféré l'autre version, mais une tentative d'assassinat pouvait vouloir dire deux chose: Soit c'est lui l'indic' et Pablovic fait le ménage; soit il fait fausse route. La première solution faisait plus polar a deux balles qu'autre chose.

- Vraiment? Mais vous êtes bien vivant, c'est tant mieux. Et si on se trouvait un endroit plus tranquille pour discuter? J'avais justement besoin de me trouver un appart'...

Une invitation à quitter le SPD pour un endroit ou bavarder sans risques d'être écouté, un indic pouvait avoir placé des mouchards sur les bureaux et sur les ordis. Il fallait qu'il pose la barrière entre méfiance et paranoïa. Ca c'était de la méfiance, se dire qu'ils l'écouteraient jusque dans une agence de location, c'était de la paranoïa.

Crews sourit, prit sa veste et prit la dernière figue qui restait dans le sachet. Il n'était pas méfiant pour la simple et bonne raison que la prison lui à apprit à distinguer les bonnes et les mauvaises personnes.

"Vous aimez les poires ?"lança-t-il en éteignant l'ordinateur manuellement tandis qu'il rejoignit Peter vers la sortie

=>Où tu veux, je posterais à la suite.

MacGregor emboita le pas de Crews pour le dépasse, après tout c'était lui qui savait où aller, en l'occurrence une agence immobilière a deux pas, un truc qui s'appelait "Loeb & Sons".

- Oui, mais j'préfère le pommes quand même.

Ce type était bizarre, mais il restait sympathique, et l'écossais doutait que ça soit la taupe; de plus en plus.

Agence immobilière "Loeb & Sons"