[SPD] Bureau d'Andrew Stone

Je regardais un moment la mère puis souriait légèrement au père sans rien ajouter. Je m'éloignais alors avec la femme. Je me dirigeais alors vers mon domicile qui n'était pas si loin de ça afin d'y récupérer ma voiture, j'étais venu au SPD à la marche sans penser avoir à faire tant de kilomètres seules. Pendant le trajet je commençais alors une discution avec la femme :

"Vous êtes mariés depuis combien de temps vous et votre mari ? A-t-il déjà été violent par le passé ?"

Je continuais dans ce style de question alors que nous nous rendions jusqu'à ma voiture, puis que nous allions au SPD, tentant d'en savoir le plus possible avant d'aller parler à la petite. Lorsque nous fûmes arrivés je laissais la jeune femme au main de l'accueil pour toute l'histoire habituelle des billets et autres puis me dirigeais vers mon bureau pour parler un moment avec la fugueuse avant que ne se fasse les retrouvailles.

"Bonjour..."

Je refermais la porte derrière moi et regardais la jeune fille un instant avant d'avoir un petit rire.

"Allez ! Détends toi un peu t'as qu'à prendre ma chaise..."

Je lui faisais un large sourire et lui tapotais l'épaule avant de m'asseoir sur mon propre bureau en repliant les jambes vers moi et en me mettant face à la jeune fille.

"Tu sais quand j'étais jeune j'ais fais une fugue moi aussi... Par contre j'avais d'autre raisons, moi j'avais une belle maison, un chien magnifique, un oncle aimant... Mais mon gros problème c'était surtout ma tête et mon corps. J'étais moche, c'était incroyable ! Et tu connais pas la meilleur ? J'ais fait six cents kilomètres, j'ais été jusqu'à la frontière mexicaine. Durant une semaine j'ais dormit durant mais trajets en train et je restais chaque journée à me muscler, à courir, etc..."

Je lui fis un petit sourire.

"Quand je suis revenu j'avais toujours autant de boutons mais j'avais le corps d'une star hollywoodienne et un mois plus tard j'avais enfin mon premier rencart et plus un seul bouton."

J'eû un petit rire.

"Mon oncle m'a regarder, m'a féliciter pour mes aptitudes physiques soudaine et m'a balancé une grande claque dans la tête qui m'a laissé avec une énorme marque durant deux jours... Mais il m'a aussi dit que j'avais eût une logique sublime pour réussir un tel coup sans préméditation."

Je la regardais dans les yeux.

"Ce que je veux dire, c'est que je sais que tu avais une bonne raison. Tu n'auras aucun casier judiciaire et puis tu as dix-sept ans non ? Ton copain risque rien... Alors tu vas tout me dire histoire que je vois comment réfléchisse les jeunes d'aujourd'hui qui font des fugues, ok ? Après j'irais posé un coup de boule à ton père, je serrerais la main de ton copain et je parlerais à ta mère, t'es d'accord."

Je lui tendis la main.

"Parole de flic."

[HJ : Il n'y a pas de porte !!!!!!! les bureaux sont ouverts https://spd-rpg.forumsrpg.com/viewtopic.forum?t=168 ]

La jeune fille sourit un peu pendant que l'inspecteur racontait sa petite histoire mais elle se renforgna tout aussi vite quand il parla de sa fugue.

"- Je veux rentrer chez moi, fut tout ce qu'elle dit."

(Oui, j'avais oublier dsl ^^ Je le referais plus)

Je la regardais dans les yeux en fronçant les sourcils, prenant l'expression du gars pas comptant à cause d'une gamine capricieuse.

"Si tu ne me dis rien je t'arrêtes pour entrave à une enquête policière !"

Je lui accordais un petit sourire.

"Non, je déconne. Quoi qu'il en soit je sais que si tu rentres chez toi tu vas te prendre une sacrée rouste ! Alors mieux vaut que tu m'expliques tout ça, d'accord."

Je la regardais toujours.

"Tu sais que si tu fugues encore une fois ça sera inscrit dans ton casier et que tu passeras au tribunal pour récidive ? Tu sais dans la police y a des gars qui pensent qu'ils ne sont pas la pour les "petites filles à maman". Quoi qu'il en soit moi je suis pas comme ça, t'es tombé sur un gentil."

Je restais un léger instant silencieux et lui faisait un grand sourire histoire de dédramatiser.

"Allez !"

Elle finit par sortir de sa coquille.

"- Vous comprenez pas ! Mon père n'a pas toujours été comme ça, avant il était ... il était bien mais depuis deux ans, depuis qu'il sait que ma mère l'a trompé..."

La jeune fille fondit soudainement en sanglots.

"- Je n'ai pas... fait ça... parce-que... j'ai peur..." hocqueta-t-elle.

Elle se calma un peu puis repris.

"- Je veux réussir ma vie mais je ne veux pas que mes parents aient des problèmes !"

Je soupirais intérieurement en m'écriant soudain en mon être *MALONE ! T'as une cliente !*, puis me résignait à réfléchir avec cette logique habituelle qui m'animer depuis tant de temps. Je lui souriais alors légèrement.

"Je vois... Je vois..."

Je m'approchais un peu plus et laissait mes jambes en dehors du bureau comme sur une chaise, puis approchait mon visage vers le sien.

"Je vais aider ton père m'a petite et t'inquiètes pas qu'il va finir la bouteille... Alors tu me racontes comme ça c'est passé cette fugue ?"

J'attendais calmement qu'elle commence son récit.

La jeune fille se calma et arrêta de renifler.

"- Je suis partie c'est tout. Je vois pas pourquoi ça vous intéresse ! Et puis je sais que je ne risque rien si je ne vous raconte pas mon histoire, je le sais parce-que j'ai lu eds bouquins de droit ! Alors je veux rentrer chez moi, un point c'est tout !!"

De fragile elle était passée à froide et toujours aussi peu coopérative.

"Ecoutes moi... On va me demander un rapport et sérieusement je peux te dire que je suis pas un fan de l'écriture de romans. Alors soit tu me dis tout ça, soit je le demande directement à ton petit copain avant ou après que ton père soit tomber dessus."

Je la regardais dans les yeux, qu'elle joue les ingrates et elle comprendrait ce qu'est un mauvais flic, qu'elle comprenne là où était sa chance et elle saurait pourquoi on dit que Seattle à une bonne police.

"Alors, tu choisis de continuais dans la connerie la plus complète ou tu essaies d'être plus adulte et responsable afin de réussir dans la vie un jour."

Je restais neutre face à son ton, je n'étais en rien agressif mais plus rigoureux et bien moins chaleureux qu'avant.

Finalement la jeune fille se décida à parler.

"- J'ai quitté la maison il y a 4 jours, c'était juste après les cours, je devais retrouver mon petit ami à 40km d'ici et on devait aller à San Fransisco, là-bas il y a sa tante et une très bonne fac. J'aurais téléphoné à mes parents dans la semaine, je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent..."

Elle baissa les yeux.

"- Ce ne sont pas de mauvais parents et mon père... mon père est juste au bout du rouleau... Si vous voulez vraiment le savoir il ne m'a jamais frappé, il m'a menacé oui biensûr, comme tous les parentsle font plus ou moins mais il n'a jamais posé la main sur moi... Il est juste..."

Je lui souriais enfin alors qu'elle commençait à coopéré.

"Et comment on vous a chopé ?"

Je restais à l'observer, la gamine se mettait enfin à table et si elle continuait il pourrait peut-être bien faire quelque chose pour elle...

La jeune fille soupira.

"- On ne se cachait pas vraiment et puis la tante de mon copain n'a pas pu nous prende tout de suite alors on a du payer l'hôtel et on a finit par être repéré..."

Elle croisa les bras puis poussa de nouveau un soupir.

"- Ca aurait dû se passer autrement..."

"Tu sais ce que c'est qu'une émancipation ?"

Je lui faisais un petit sourire et prenait un morceau de papier puis lui tendait après y avoir inscrit une adresse.

"Un cabinet d'avocat, Monsieur Grand est un conseiller famillial, tu pourras aller le voir gratuitement et seule pour parler un peu avec lui si tu fais des courtes visites. Je l'ais rencontrer à mes onzes ans et je peux te dire qu'il a toujours était sympa. Il ne prendra pas sa retraite avant un bon moment il était encore assez jeune quand je l'ais vut la première fois et il est toujours là... Pas d'inquiètude. Allez ! On y va !"

Je lui souriais puis lui laisser faire les retrouvailles avec sa chère mère avant de leur demander de me suivre en prenant la voiture pour aller jusqu'à chez elles.