8h10
Le soleil était déjà levé, mais pas encore suffisamment haut dans le ciel pour éclairer de sa lueur les murs du studio. Giuseppe quant à lui était debout depuis une 1 heure environ, pressé de démarrer cette journée. Il guettait de par sa baie vitrée l'arrivée du jeune qui devait le conduire à travers les rues de la ville. Joey se retourna sur une pendule suspendue au-dessus de son frigidaire." 8h10... Il a 10 minutes de retard. On serait à New York son cadavre serait déjà en train de nourrir les verres dans une benne à ordure pour m'avoir fait attendre. Rien à faire avec ses petits caïds tant que tu ne leur as pas démolie la tronche a coup de barre de fer ils ne comprennent pas."
Joey fini à peine de penser que des coups de klaxon se firent entendre en bas de la rue. Il reconnut la vieille Ford pourrie du garçon.* Eh bin ! C'est pas trop tôt...*
Joey fila en coup de vent dans sa salle de bain histoire de se passer un coup de parfum. Il prit ensuite son paquet de clope posé sur la table du salon, enfila sa chemise et se dirigea vers la porte de sortie. Il descendit en bas de son immeuble et se retrouva dans la rue ou le garçon qui l'avait fait attendre se trouvait face à lui appuyait sur sa caisse." Désolé pour le léger retard Monsieur Lucchese. Mais les rues de la ville sont complètement bouchées à cette heure si de la journée, tout le monde se rend à son travail et..."" Rien à foutre de tes excuses ! Je ne suis pas venu à Seattle pour t'entendre jacasser. Alors, monte dans la bagnole que je t'explique le topo de la journée, on a du boulot qui nous attend. "
Les deux hommes montèrent dans la voiture." Bien alors voici ce qui va se passer, tâche de bien écouter. Premièrement tu vas m'emmener en ville que je m'imprègne un peu des lieux. Deuxièmement... Tu connais un bon marchand d'armes ? "
" Oui bien-sur, y a bien mon pote Charli qui tient une droguerie au coin de Madisson Avenue. "" Trés bien dans ce cas tu m'amènera chez ton pote, j'ai besoin d'un calibre et vite. Et enfin troisièmement tu m'emmèneras voir ton patron dans sa boite capiche ? "
Le jeune répondu oui en inclinant légèrement la tête.
" Au fait... Comment tu t'appelles gamin ? "
" Sonny Monsieur... "" Très bien Sonny... Allé démarre la caisse on est partis "
La voiture pries son chemin en direction des rues de la ville. Les rues