[DOM] Appartement de Dmitri Walkersky [Greenwood, Seattle]

Quand il arriva à Seattle, Dmitri rechercha un appartement simple avec un loyer abordable en périphérie du Downtown, mais c'est comme essayer de trouver une aiguille dans une motte de foin... On est pas sur de la trouver, même s'il y a une centaine d'aiguilles en plus.
Pour 695$ de loyer et une caution de 500$, ce qui est quasiment une grande partie de ses maigres économies qui n'ont pas trop résister au taux de change très défavourable du Rouble vis-à-vis du Dollars, il se trouva un appartement dans le quatrier de Greenwood, au nord du Downtown et avec plusieurs commerces à proximité.
L'agent immobiler lui a dit qu'il s'agit d'un endroit calme et paisible... Sauf quand les voisins commencent à se disputer sur tout et rien ou quand les enfants du troisième semblent imiter le système d'alarme de l'immeuble à coups de cri et de pleurs... Bref c'est l'endroit idéal pour commencer une vie nouvelle aux Etats-Unis.
L'appartement a le confort de base. Situé au deuxième étage, le logement dispose d'une chambre, une salle de bain avec baignoire, évier et toilette, une cuisine assez bien équipé avec plaques de cuisson et l'incontournable frigérateur, plus d'un lave-linge, d'une sorte de petit salon qui donne accès à la porte d'entrée et à un couloir qui mène vers les autres pièces de l'appartement (C'est-à-dire la cuisine, la salle de bain et la chambre). Une terrasse pour profiter du Soleil et de la température ambiante en cette saison. Le tout disposons d'un ascenseur en état de marche (Normal vu le prix du loyer!) et d'un système de sécurité pour les plus paronos des américains...
Les animaux ne sont pas acceptés et vu qu'il n'a pas d'animaux, cela ne l'interresse pas de payer encore plus cher son loyer (200$ de plus!) et il y a un parking pour les résidents de l'immeuble.
Bref un vrai nid d'amour pour un homme qui n'a connu que les immeubles froids et claques de l'Ex-URSS!

Vue du 8532 Phinney Avenue dans Greenwood

La cuisine quand elle est rangée, mais cela est rare...

Quand il arriva au pied de l'immeuble, la fatigue et ses douleurs à l'épaule commençait le prendre. Il était presque soulagé d'être arrivé chez lui, pour essayer de dormir et de prendre des antalgiques... Il fit quelques pas jusqu'à la porte et calmement, il tapa sur les touches lumineuses du système qui permettait l'ouverture de la porte. Et tel Ali Baba, la porte s'ouvrit accompagné du bruit caractéristique.
Il gravit les plusieures dizaines de marches qui devait l'emmener à son étage et arriver au deuxième, il tourna à gauche pour arriver devant sa porte. A peine était-il arriver qu'il entendait encore le couple d'à côté s'en gueuler... A 9 heures du soir...
Dmitri fit celui qui n'avait rien entendu et avec sa main gauche, il mit la clé dans la serrure et la tourna deux fois, avant que le loquet se dégagea de son orifice permettant d'ouvrir la porte.
Il rentra immédiatement et ferma la porte derrière lui. Pendant qu'il se dirigea vers sa chambre, il enleva avec peine son blouson en cuir, essayant d'éviter de faire bouger son bras bléssé. Quand il réussit la manouvre sans trop souffrir, il le lança sur son lit et se dirigea vers le salon où se trouvait ses antalgiques.
De son bras valide, il prit la boîte de couleur blanche et l'ouvrir d'un simple geste en poussant avec le pouce . Puis versa deux cachets dans le creux de sa main droite pour les avaler immédiatement.
Il les cassa méthodiquement avec l'aide de ses dents, jusqu'à ce qu'ils finissent en une sorte de poudre pour les avaler sans grande difficulté. Puis il s'installa dans le fauteil et commença à attendre qu'il fasse effet sur son épaule et sur son bras...
Il se cala conformatablement contre le dossier du fauteil et il bascula sa lourde tête vers l'arrière pour fixer le plafond de son appartment. Il resta comme cela pendant minutes essayant de vider son esprit et d'attendre la disparition temporaire des douleurs qui le faisaient souffrir... Au bout de quelques secondes dans cette position, ses yeux se fermèrent sans qu'il puisse rien y faire et il sombra dans un sommeil incertain...

Dmitri sursauta quand le téléphone sonna de plus belle dans tout l'appartement. Il avait à peine dormi une trentaine de minutes qu'il y a un c... qui l'appelait à... Il chercha, l'esprit en brouiller une montre ou quelque chose qui donnait l'heure, pendant que le téléphone sonnait. Après quelques secondes de recherche, il se rappela qu'il avait encore sa montre et il pivota son poigné pour voir que les aiguilles indiquaient 9h45 pm... Il se leva péniblement et commençait à sentir que son dos le faisait souffrir d'avoir été dans cette position. Sans se préoccuper de cela, il avança avec prudence vers la source de bruits et au bout d'une dizaine de pas, il se trouva au niveau du combiné qu'il pris aussitôt, pour ajouter:
"Walkersky!"
"..."
"Pardon?"
"..."
"Je dois partir maintenant... Pour San Francisco?"
"..."
"Mais... Monsieur... Je ne peux pas partir maintenant, j'ai..."
"..."
"Bien monsieur... J'arrive immédiatement..."
Il raccrocha, un peu brutalement, le combiné qui se tomba sur sur sa base sans pourtant casser le téléphone. C'était vraiment une journée de m... se dit-il en dirigeant vers sa chambre à la recherche de son semi-automatique et de son blouson. Il se pencha pour reprendre le vêtement qu'il avait lancé et se marcha jusqu'à son chevet. Il tira le tirroir et fixa l'un des deux semi-automatiques qu'il avait. L'un était un .45, l'autre son Yaringin PYa qu'il avait gardé depuis l'épisode tchétchéne (Et qui avait passé la douanes dans les valises!). Il tendit sa main vers le .45 qui se trouvait dans son étui. Il enleva le harnais et sortit quelques centimètres de l'arme pour vérifier s'il avait la sécurité de mise. Aussitôt la vérication terminé, il le remit dans son étui en cuir et remit la lannière pour assurer le transport. Puis il se dirigea vers le téléphone et composa un numéro qu'il avait mémorisé depuis qu'il était à Seattle. Il attendit quelques secondes avant qu'une voix ne lui réponde et il dit immédiatement:
"Seattle Taxi?... Oui je voudrais un taxi pour le 8532 Phinney Avenue et immédiatement!"
Il attendit que la voix comfirme ce qu'il avait demandé précédement et il dit "Au revoir!" avant de raccrocher le combiné. Il vérifia une dernière fois s'il n'avait rien oublié. Il avait son arme avec un chargeur, son porte-feuille et une boîte de antalgiques dans sa poche intérieure... Il n'avait rien oublié. Il s'avança vers la porte et sortit définitevement de son appartement, après l'avoir fermé à double tour. Et d'un calme, se dirigea vers l'entrée de l'immeuble où il attendrait son taxi...

Dernière édition par le Dim 15 Jan 2006 - 23:57, édité 1 fois

En moins de trois-quart d'heure, la voiture de police arriva à Greenwood et Dmitri reconnut les différents magasins avec les enseignes encore allumés, dans la nuit. Encore quelques minutes et il serait chez lui, à tenter de retrouver son portable...
Devant l'immeuble, le chauffeur se rabattit vers le bords de la route et il laissa son passager descendre de l'habitacle. Dmitri décolla du siège passager avant de sentir la fraicheur de la nuit. Il regarda aux alentours, par habitude, avant de se retourner vers le chauffeur et il lui dit:
"Je reviens dans quelques minutes... Laissez le moteur tourné et surtout surveiller notre Passagère... Je pense qu'elle est d'une nature à chercher à s'enfuir quand l'on tourne le dos..."
"J'y ferais attention, Inspecteur..."Répondit-il avant que Dmitri ne ferme la portière et se précipita vers le digicode, tapant de ses mains, les différents chiffres. Le bruit d'ouverture se fit entendre, à la suite des cinq chiffres et il passa à l'intérieur, sans se soucier si la porte s'était bien refermer derrière lui. Son regard fixa immédiatement les escaliers, puis son corps suiva le chemin établi. Au bout du deuxième étage, il s'en gouffra dans le couloir où se trouvait son appartement. Tout en marchant, ses mains cherchèrent désespérement les clés, qu'il avait achété dans un commercçant russe, avant son départ pour Seatle. Ce n'était pas un blouson de grande marque, mais Dmitri aimait la coupe et l'allure que lui donnait ce blouson. Il fixa longuement la porte, avant de trouver ce qu'il cherchait et au bout de quelques secondes, il les sortait de l'une de ses poches intérieures et enfonça le bout de métal dans la serrure, avant de la faire tourner vers la gauche. Lui permettant ainsi d'accéder à son portable qui devait se trouver dans le salon ou dans la chambre...

Kyle gara la moto juste devant la bagnole des flics tout en ayant remarqué qu'ils avaient laissé le contact, puis il suivi sa cible sans prendre le temps d'enlever son casque. Après quelques tours dans l'escalier, il arriva enfin dans le couloir lorsque la porte de l'appartement de l'inspecteur se referma. Il s'adossa alors au mur de facon à ce que lorsque la porte s'ouvrira, il soit caché derrière elle. Puis, il sorti son P99 modifié de sa poche de Jean et le chargea avec deux fléchettes tranquilisantes avant de retenir sa respiration prêt à bondir...

Après quelques minutes de recherches entre les bouteilles de vodka et les différents objets qui pouvaient peupler le salon de son appartement, Dmitri réussit enfin à mettre la main sur son portable, qui avait été caché sous une pile de quotidiens qu'il n'avait jamais eu le temps de finir. D'un geste expert, Dmitri vérifia qu'il avait encore de quoi l'alimenter pendant quelques heures, puis vérifia une dernière fois s'il n'avait rien oublier dans les différentes pièces, en scrutant le salon. Pour finir par sa chambre qui était aussi un véritable foutoir comme avait pu avoir dans sa jeunesse... Evitant ainsi de repasser une deuxième fois et ainsi perdre du temps inutilement au Sergent qui devait surement s'impatienter dans le véhicule. Sur cette dernière pensée, il pivota sur lui-même et se dirigea vers la porte de sortie, en passant par l'unique couloir de son domicile. Il suffirait ensuite d'ouvrir et de refermer la porte, avant de partir pour l'Aéroport... Destination San Francisco!

Lorsque l'inspecteur ouvrit la porte, Kyle surgit et pointa son arme en direction de la gorge de sa victime. Le mélange chimique fit son effet instantanément et Kyle attrapa de justesse le corps inerte avant qu'il ne touche le sol. Le voleur ferma la porte et allongea l'homme sur le canapé. Il entreprit alors la fouille de son blouson tandis que l'inspecteur affichait un sourire angélique au marchand de sable. Quelques secondes plus tard, il trouva son portable, Kyle sorti sa clé USB infrarouge et transféra tout le répertoire du mobile dessus avant de remettre ce dernier à sa place d'origine, il referma le blouson et retira la fléchette de son cou puis la glissa dans sa poche. *A son réveil, il n'aura aucune idée de ce qui lui aura sauté dessus ni même pourquoi...* pensa Kyle. Il sorti de l'appartement, referma la porte et quitta l'immeuble d'une allure normale. Arrivé à sa moto, il fit un signe poli aux occupants de la voiture puis accélera et tourna au coin de la rue en direction du centre-ville.

Une piqure... Seul le souvenir d'une piqure, au niveau de son cou, avait traversé l'ensemble de ses nerfs, avant que son corps ne lui devient inerte et commença à chuter vers le sol... Puis le trou noir... Rien ne filtra de ses souvenirs sur les événements qui l'avait conduit à être allongé sur son canapé, à plusieurs mètres de l'endroit où il aurait dut se tenir... Seul la voix étouffée d'un homme se faisait entendre dans ses oreilles... C'est cette voix qui lui permit de retrouver son esprit encore endormi par la substance qu'on lui avait injecté par le biais d'une seringue... Mais rien n'arrivait à comfirmer que quelqu'un l'est attaqué. Son esprit se focalisa sur la voix criant derrirère ce qui semblait être la porte de son appartement. Avec peine, il tenta de se lever avec l'aide ses muscles engourdis et se dirigea, avec difficulté, vers la source de cette voix... Au niveau de la porte, la voix lui semblait plus claire et il pouvait reconnaître la voix du Sergent, appelant désespérement par la fonction qu'il occupait. Dmitri essaya de se redresser en mettant ses mains contre la paroi de la porte et le poignet. Puis il essaya d'ouvrir la porte, tournant la poignet vers la droite... Puis vers la gauche, en constatant qu'elle n'ouvrirait pas par cette manipulation. Immédiatement après que la porte se soit entre ouverte, le Sergent y précipita l'une de ses mains et ouvrit d'un grand geste la porte, destabilisant Dmitri, encore sous l'effet de la substance chimique. Il se rattrapa avec peine, tentant de retrouver son équilibre avec l'une de ses mains contre le mur à proximité. Mais le Sergent le rattrapa avant qu'il ne fasse une fausse manoeuvre. Puis criant à ses oreilles, il lui demanda:
"Qu'est-ce qui s'est passé Inspecteur? Inspecteur, vous allez bien? Répondez, Bon Dieu? Inspecteur...."
"Je ... Je va... vais... B... Bien... Se...Ser...Sergent..." Articula-t-il avec peine à l'homme en face de lui. Le produit était encore dans son sang et il serait sûrement encore sous effet tranquillisant pendant encore quelques minutes. Sans se soucier de son état, il essaya de déplacer son bras gauche vers son torse. Même son bras était encore engourdi et il n'arrivait qu'à déplacer son bras que de quelques centimètres, avant qu'il ne retombe sur le sol, devant la souffrance provoquée par ce geste simple. Voyant que Dmitri voulait faire quelque chose, il lui demanda:
"Vous voulez quelque chose Inspecteur?"
"Re... Regar... Regarder m...Mes p.... Pap... Papiers..." Dit-il et immédiatement après, le Sergent ouvrit le blouson, tentant de voir si ses papiers ou son automatique était encore à leurs places... Ses yeux se fixèrent sur la crosse du .45 qui faisait corps avec l'étui en cuir, situé sous son bras gauche... Puis il chercha dans les différentes poches si le porte-feuille ou quelque chose qui pouvait y ressembler... Mais rien n'avait disparu, selon lui. Dmitri voulait vérifier à son tour, mais aucun des mouvements qui voulait ne s'effectuait correctement et il ressaya de parler:
"A.. Ai... Aidez-moi!" Demanda-t-il à son interlocuteur qui s'éxécuta comme s'il avait été un Sergent-Chef de l'Ex-Armée Rouge, soulevant Dmitri par l'un de ses bras pour ensuite le mettre derrière son coup et permettant de le faire sortir sans grande peine de l'appartement. Dmitri était devenu le spectateur involontaire de sa propre inaction et essayait de récupérer le plus rapidement possible ses facultés motrices, avant que sa première mission à Seattle ne soit devenu un échec...

» Dmitri Walkersky
» Dmitri Walkersky [Inspecteur]
» Appartement de Peter Mac Coy. 837, 12th Ave E. Seattle.
» 77 Olive Way, Seattle, WA 98101. Appartement de Robert Turner
» Bureau Walkersky