[SPD] Bureau du Capitaine 2

Il montait tout de suite sur ses grands chevaux. *Ah vous les anglais, à trop cotoyer les ptits frenchies vous devenez comme eux.*
Je voulais poursuivre mais remarquai Carter et McAllen derrière la porte et me dis qu'un entretien n'était pas si important que ce qui les attendait EUX.

"- Vous avez de la chance que vos collègues soient là pour vous sortir de mes griffes mais je n'en ai pas fini avec vous !"

Je lui lançai ses clés de vestaires et faisai glisser sa plaque sur mon bureau, à son attention.

"- Bon maintenant du balai."

Une fois qu'il fut sortis je gardai la porte ouverte et toisai du regard Carter et McAllen.

"- Vous n'entrez pas ?"

Fausse question mais s'ils voulaient se faire passer un savon devant tout le commissariat, libres à eux.

Couloir devant le bureau du Capitaine Connor

(Ross') "_ Vous n'entrez pas ?
_ Je pense que, effectivement ça serait mieux... "

De une James se demandait si le Capitaine avait entendu ce qu'il venait juste de dire... De deux il ne savait pas comment lui annoncer qu'ils avaient laissé filé un gus avec une mallette remplis de drogue.

En excuse, le gus en question bénéficiait de l'immunité diplomatique. En goûter, Pageto avec une mallette pleine de billet... que James allait passer au peigne fin.

Cette réflexion lui prit quelques secondes, secondes qui parurent très certainement interminables pour Samantha.

"_ Capitaine... Je crois que l'Inspecteur Carter à quelque chose à vous dire..."

[i]Et McAllen se tourna vers elle avec un large sourire. [HRP : ]

Sam se tourna vers James qui affichait un grand sourire. Elle lui envoya un coup de coude amical, mais pas vraiment discret, et lui dit en lui rendant son sourire.
- Je te revaudrai ça, l'ami.
Puis elle fit face au capitaine en reprenant instantanément son sérieux, et avança vers le bureau, mais resta debout.
- Bonjour Capitaine. On a... enfin j'ai, comme qui dirait, merdé, hier au soir. On a serré Pageto, non sans mal, mais laissé filer la drogue. Le gus en face était consul, pas de bol. Je joue pas au loto mais je devrai peut-être! Si vous me dîtes où sont les uniformes, je peux encore faire la sortie des écoles pour aujourd'hui.
Bien que ce ne soit pas le vraiment le moment, Sam préferait plaisanter devant le pathétique de la situation. Encore qu'à ce moment précis, elle se demandait vraiment si ce boulot lui conviennait au final. Comme dirait l'autre un doute l'habite! (MDR!)
- Si tu veux ajouter quelque chose James, ne te gène surtout pas. dit-elle, non sans ironie.

(Sam) "_ Si tu veux ajouter quelque chose James, ne te gène surtout pas.
_ Heu... oui ! Ben moi je vais aller m'occuper de la valise pleine d'argent qu'on a retrouver en possession de Pageto. Je ne sais pas si ça va donner quelque chose mais on se sait jamais..."

Puis il repensa à toute cette histoire.

"_ Mais il ne faut pas oublier le pourquoi on a voulu arrêter Pageto. Il devait balancer son patron avec le dossier que tu avais. dit-il à l'intention de Sam. D'ailleurs il est où le Pageto là ? "

[HRP : MJ !!! Va pas me dire que le FDL la libéré en route... ]

Je regardais les deux inspecteurs qui se comportaient plus comme des écoliers que comme des flics et je ne pu m'empêcher de sourire.
mon sérieux revint néanmoins rapidement car cette affaire était loin d'être simple.

"- McAllen je veux vous voir dans votre labo en train d'examiner la malette d'argent ainsi que les billets. Maintenant !"

Je me tournai ensuite vers Carter tandis que McAllen battait en retraite.

"- Quand vous allez vous occuper de Pageto et correctement cette fois ! Non parce-qu'un coup de fil d'un officier qui me prévient que deux de mes hommes ont fait une course poursuite en plein milieu de la ville, et à l'heure de pointe qui plus est, je m'en serais passée."

[HRP : Besoin MJ pour nous dire où est Pageto]

(Ross') "_ McAllen je veux vous voir dans votre labo en train d'examiner la mallette d'argent ainsi que les billets. Maintenant !
_ Bien chef ! "

Et McAllen ne demanda pas son reste. Il se dirigea vers les laboratoires.

Pendant le chemin il resongea au ton qu'avait employé le Capitaine Connor. Cette femme devait être active... dans tous les sens du terme et dans tous les domaines .[]

Laboratoires Scientifiques

Je relevais les yeux vers elle m'étant à moitié désintéressée de ce qu'elle disait après mes ordres.

"- Très bien et je diviserais votre salaire par deux je suppose ? Vous n'avez qu'à babysitter le british, Green Ali quelque chose..."

Je me replongeai dans un dossier.

"- Allez ouste et vérifiez s'il n'y a pas d'autres nouveaux..."

Sam sourit.
- Très bien Capitaine... Puis plus bas, pour elle même mais parfaitement audible, avec une pointe d'ironie. Avec mon million, je pourrai voir venir.
Sam se leva, et vit qu'il y avait du monde qui attendait. Elle sortit du bureau, et déjà à moitié ailleurs, elle dit.
- Suivant!

Bureau de Samantha Carter

A peine Carter était sortie qu'un nouveau prenait sa place. *Mais ça ne finira donc jamais ?!*
Je l'écoutai se présenter et essayai en vain de me souvenir de son dossier.

"- Everett suffira je crois. De plus des John j'en ai déjà à la pelle alors...
Bon trève de plaisanteries, que pouvez-vous me dire sur vous ?"

"- Je vois..."

Je le regardai dans les yeux. Décidément je ne comprenai pas pourquoi ils s'amusaient tous ces temps-ci à jouer les gros durs pas malins.

"- J'espère que vous aimez aussi faire la circulation parce-que ce genre de comportement est loin de me convaincre.
Quelque chose à rajouter pour votre défense ?"

Je souris, il ne se démontai pas. *Hum, intéressant...*

"- C'est Capitaine pour vous. dis-je en lui lançant ses clés de vestaires. Ne faites pas trop de conneries et on s'entendra."

Je lui indiquai la porte d'un geste vague de la main.

"- Et ne vous éloignez pas trop, il se peut que j'ai quelque chose pour vous assez... rapidement.
Il y a encore quelqu'un après vous ?"


[HRP : Tu peux s'il te plaît mettre le lien de ta fiche perso dans ta signature ]

[Hrp: j'étais pourtant sûr de l'avoir fait.]

John attrapa les clés au vol avant de se lever, sans la quitter des yeux.

"Ouais. Je vais vous l'envoyer."

Il marcha vers la porte, clés en mains, de sa manière désinvolte habituelle avant de se retourner à demi.

"Ah, et... Détendez vous. C'est mauvais pour le coeur.", dit-il finalement en ouvrant la porte.

=> Couloir devant le bureau du capitaine.

Couloir devant le bureau du capitaine

Doly eut comme une petite satisfaction féminine lorsqu’elle aperçut le capitaine.
Elle savait que c’était une femme et certains lui avait parlé de son côté « coriace ». Mais ça n’avait pas décontenancé Doly pour autant, bien au contraire…

« Capitaine ! » dit-elle fière, un léger sourire aux lèvres.
Puis, lui tendant la main :

« Je suis Doléance Popelyne. Nouvel inspecteur au Swat »

J'eus un petit sourire en serrant la main de la jeune femme.

"- Asseyez-vous et parlez moi de vous."

Je n'y allais pas par quatre chemins mais midi approchait et je n'avais pas envie de mourir de faim.

Doly prit place en remerciant le capitaine.
La question de sa supérieure était un peu dérangeante.
Une pareille interrogation avait le don de questionner Doly qui cherchait systématiquement à saisir ce que l’autre tenait à savoir…

Mains jointes sur ses jambes croisées, elle décida de répondre de bleue « sûre » à capitaine « coriace »:
« Eh bien… Je viens de terminer ma formation au SWAT de New York où j’ai apparemment été apprécié pour ma résistance mentale et mon sang-froid… J'arrive à Seattle car mes supérieurs savaient que je souhaitais quitter New York. Ils m’ont fait transférer ici en pensant que je pouvais y avoir ma place... Je suis à priori une bonne négociatrice... Et éclaireuse s’il faut passer à l’action.»

Ayant fini son petit exposé perso-professionnel, Doly se demanda si certains détails étaient vraiment nécessaires ou si certains autres auraient du être mentionné…

Je soupirais.

"- Bien, la première chose que vous allez apprendre avec moi c'est que quand je vous demande de me parler de vous ce n'est pas de votre boulot que je veux entendre un résumé."

Je la regardai dans les yeux essayant de la sonder.

"- Alors parlez-moi de VOUS."

Doly afficha un rictus qui se métamorphosa en sourire de gêne.
S’il y avait bien une chose qu’elle ne faisait pas volontiers, c’était parler d’elle spontanément face à un « scruteur ».
Elle reprit tentant, comme toute bonne élève, de répondre à la demande de son capitaine :

« Eh bien, pfff… Je ne sais pas quoi vous dire !… Je ne peux pas vraiment vous répondre… Je fais partie de ces personnes qui ne parviennent pas, comme ça, à parler d’elles…»

Elle continua bien plus viscérale et informelle:

«… Je crois que c’est une chose à ne pas faire de surcroît… Je pourrais vous parler de ce que je pense être mais rien ne dit que ce soit réellement ce que vous percevrez… Et là, il y aurait comme mensonge, un leurre. Je ne vous parle même pas du fait qu’il faudrait que j’ai la capacité de me percevoir de façon monolithique… Ce qui n’est pas du tout le cas !
Je peux vous dire une chose mais qui ne vous permettra pas de mieux me connaître en soi : je refuse de parler de moi en monologuant pour me présenter. C’est catégoriser et ne pas prendre en compte ce qui fonde l’ambiguïté et l’entre des personnalités!… Tiens ! Même si j’avais choisi le versant historique, bien plus simple pour parler de soi, il n’y aurait rien eu de non ambiguë… J’ai été Doléance Popelyne, doit l’être encore mais me sens Doly… »

*Merde ! Ca fait un peu structure psychotique là…*

Elle finit par ajouter, mal à l'aise et pensant qu'elle avait signé son retour pour New York:

«… J’ai fait des études de Lettres avant de devenir flic et... Je suis passée par le concept de « déconstruction », si vous voyez où je veux en venir… »

Un petit sourire s'afficha sur mon visage. Un peu patiente se trouvant chez son psy mais elle avait parlé d'elle ou tout du moins essayé.

"- Hum..."

Je baissai les yeux pour griffonner quelque chose sur mon calepin puis ajoutai à mon grognement précédent.

"- Bonne chance ..."

Sur ce, je poussai vers le bout du bureau, ses clés de vestaires posés sur sa nouvelle plaque.

"- ... et allez voir un psy."

Doly fit un petit mouvement de mâchoire, retenu un sourire , se mordit la lèvre puis se leva, contenant ce qu’elle ne savait pas qu’elle pourrait dire…
Elle prit les clés d'une main puis elle récupéra la plaque de l'autre, la mit dans sa poche arrière de jean et se dirigea vers la porte.

Elle ne put s’empêcher de se retourner puis dire avec une certaine assurance et un rictus :

« Eh bien, figurez-vous que c’est quand on a un pied dans la psy et la philo que l’on se met à percevoir les choses ainsi… Et rassurez-vous ! C’est bien plus souvent une force qu’un pied-beau… »

Enfin ! Elle avait pris l’habitude d’être perçu comme un peu singulière sur ce plan… Dans la police on préférait les personnes « claires ».
Durant sa formation au SWAT, ce petit côté pas très net lui avait valu le sobriquet de « Serial Psycho ».

Elle finit par :

« Merci et bonne journée… »

Elle ne fit pas de remarque concernant le griffonnement sur le calepin bien que cela la démangeait et elle sortie de la pièce.

Vestiaires

Voilà un moment que Pope', comme je n'allais pas tarder à la surnommer, était partie et je commençais à m'ennuyer ferme. J'allais sombrer dans le désespoir et reconter pour la énième fois mes stylos dans leur pot quand trois coups sur la porte me tirèrent de ma léthargie.
Je souris, qui que ça pouvait être ça allait sûrement me bouger un peu.

"- Entrez !"