[SPD] Bureau du Capitaine 2

[HRP : Waouh Désolée pour l'attente j'étais sûre d'avoir répondu ]

Encore une nouvelle tête entra dans mon bureau. J'affichai un petit sourire et lui montrai la chaise en face de mon bureau pour qu'il s'asseoie.

"- Alors comme ça vous avez rencontré Flanigan ? Pas trop terrifiant ?"

Je plaisantais qu'à moitié. Quand j'avais demandé un remplaçant, j'étais loin de me douter qu'ils allaient m'envoyer quelqu'un d'aussi incompétent.

"- Bref trève de plaisanteries, que pouvez me dire sur vous ?"

"- Bon ce n'est pas vraiment ce que j'attendais de vous mais ça ira pour cette fois. De plus j'ai une enquête sur le feu pour vous."

Je sortis le dossier des "parpaings volants" puis le tendis au nouveau.

"- Occupez-vous de ça. Ah et tenez voici votre nouvelle plaque et vos clés de vestiaires."

Salle d'interrogatoire n°2

Domicile / William Anderson.

William Anderson arrive enfin devant le batiment où il est affecté.

En costume noir, il descend du taxi et le chauffeur lui tend son gros sac en toile.
Ce premier jour commence bien.
Ou presque vu que sa vieille voiture dont il n'est même pas sur de la marque n'a pas démarré.
William posséde une moto, mais il ne se sentait pas de faire le trajet en deux roues, son gros sac sur le dos et le tout en costume pour se présenter au Capitaine Connor.

Adepte inconditionnel du look "Jeans-Basket", il se sent étriqué et sa cravatte l'enerve.
Mais à part ca la journée commence bien.

Il paye le chauffeur, puis entre dans le central de police.
William se présente à l'acceuil et on lui indique le bureau du Capitaine.
Tout en se dirrigeant vers l'endroit indiqué, William Anderson regarde autour de lui et remarque une certaine agitation venant d'un petit groupe d'inspecteurs autour d'un bureau.

Il continu et arrive devant la porte où l'on peut lire, "CAPTAIN CONNOR".William tire un peu sur sa cravatte car il se sent comme étrangler, puis il frappe à la porte et attend qu'on l'invite à entrer...

Salle d'interrogatoire n°2

Je revenais de la salle d'interrogatoire quand je vis un homme, un nouveau sûrement, planté devant ma porte.

"- Vous chezchez quelqu'un ?"

Il n'avait pas l'air très à l'aise. Il avait dû attendre un petit moment mais après tout j'avais toujours eu la manie de me faire attendre.

"- Je ne vais pas vous laisser languir plus longtemps alors..."

Je déverrouillai ma porte et l'invitai d'un geste de la main à me suivre.

"- Au fait c'est moi le Capitaine Connor. Asseyez-vous."

J'en fis de même et commençai l'entretien.

"- Bien, pouvez-vous me parler de vous ?"

Je poussais le dossier sur un côté encore vierge de la table et me reconcentrai sur mon interlocuteur.

"- J'ai déjà reçu une copie de votre dossier et si je croyais que vos compétences n'étaient pas à la hauteur de ce que j'attendais, je ne vous aurais même pas convoqué."

Je le regardai droit dans les yeux comme pour lui faire comprendre que j'attendais plus de lui.

"- Je réitère donc ma question : parlez-moi de vous."

Il resta calme, moi aussi. Je le sentais tout de même nerveux.

"- Appelez cela comme vous voulez. J'ai besoin d'en savoir plus pour savoir à qui j'ai affaire."

Je le fixai toujours.

"- Parlez moi de ce que représente le métier de policier pour vous."

A peine avais-je fini ma phrase que mon téléphone sonna. C'était ma mère. Victor et sa femme venait d'avoir un accident de voiture, c'était grave. la petite Nicky était chez mes parents ce jour-là mais mon frère et ma belle soeur allaient mal.
Après Simon... je risquais de nouveau de perdre un membre de ma famille.
Je ne laissais pas le temps de répondre au nouveau, je me levai et lui lançai :

"- Désolée, j'ajourne votre entretien, dirigez-vous vers mon remplaçant qui traîne dans les parages."

Je filai sans qu'il puisse rajouter quoi que ce soit.

Remplaçants du Capitaine Connor

Bosco entra dans le bâtiment et chercha des yeux l'accueil. Il trouva ce qu'il cherchait et se dirigea vers le bureau. Une jeune demoiselle se trouvait assise là, les mains jointes. Elle le regarda s'approcher.

"Bonjour madame, je viens d'être affecté ici et j'ai rendez-vous avec le Capitaine Connor, vous pourriez me dire où se trouve son bureau?"

La petite bonne femme lui indiqua du doigt une porte et, tout en souriant, elle lui dit:

"C'est la porte que vous voyez là au fond...Bonne chance!"

Bosco tourna la tête vers la porte et lui rendit son sourire. Il tourna les talons puis se ravisa et se retourna vers la dame.

"Euh...pourquoi bonne chance?" lui demanda-t-il en relevant les sourcils.

Elle lui souria à nouveau et plaça son index devant sa bouche avec un "chut"

"Bon ok, merci mais vous me rassurez pas là..."

Il s'approcha de la porte qui était entr'ouverte et frappa un grand coup sec lorsqu'il s'aperçut qu'il y avait déjà quelqu'un dans le bureau. Il serra les dents et attendit la réponse.

Flanigan qui passait par là, remarqua qu'un autre gus attendait devant la porte du capitain.

*ENCORE!?*

En passant près de lui il claqua des doigts.

"Suivez-moi, vous voyez pas que la Capitaine est occupé? Vous faut des lunettes peut-être?"

Et il se dirigea vers son propre bureau.

>> Bureau du remplaçant.

Bosco tourna brusquement la tête vers l'homme qui lui parlait. Il se gratta la nuque et lui emboita le pas.

*Beuh bon ben voilà ça commence bien! Des lunettes nan mais oh j'ai que 36 ans moi!*

bureau du remplaçant.

Remplaçants du Capitaine Connor

Je revins donc vers mon bureau où la 2 clignotait désespéremment. Je pris le combiné et j'entendis une voix que je ne pensais plus jamais entendre.

"Allo ? Roxann ? J'ai..J'ai besoin d'aide."
- Wilson ?! Ca fait un an que vous avez disparu dans la nature ?! Vous étiez où bordel !?!"

J'étais au moins autant en colère que surprise par cet appel pour le moins innatendu. Wilson se manifestait au bout de plus d'un an et pour couronner le tout il me demandait de l'aide... ce n'était vraiment pas dans ses habitudes.

[conversation téléphonique]"un an déjà...Vous vous rappelez du mexique et de cette putain de ville de Salina Cruz ? Je suis là bas... Merde je craque la ! J'ai fait certaine chose qui sont pas vraiment honnorable... Je prefere pas trop en dire. La clope et l'alcool j'ai l'hbaitude mais ya certain autres trucs, c'est vraiment la merde et ça court partout au mexique, c'est un vrai cauchemar vous vous rendez pas compte capitaine ! Merde tu sais je veux rentrer aux states... A Seattle... J'ai des dettes avec des mecs pas net, je peux pas partir comme ça et j'ai plus de fric. Je peux même plus me payer le bus... Je sais pas faut que tu m'aides ! Faut que tu viennes me chercher sinon je vais me tirer une balle je crois...[/conversation téléphonique]

Je craquais complétement, à la limite du délire. Pourquoi viendrait-elle me chercher ? Je respirais bruyamment dans le combiner et attendez une réponse à plusieurs centaines de kilomètres au nord.

Je n'en revenai pas, le nombre de fois où on avait failli en venir aux mains, le nombre de fois où je l'ai haïs pour ne pas m'avoir écouté et maintenant il me demandait de venir le chercher. Dans la ville de Salina Cruz qui plus est, là où un an auparavant, j'étais allée pour ne rien trouver au bout du voyage...
Je pouvais le laisser crever, comme un chien, après tout, je n'étais plus vraiment obligée vis à vis de lui, il avait disparu depuis plus d'un an, je pensais qu'il était mort.
D'un autre côté, Wilson c'était aussi quelqu'un... de spécial, et je n'arrivais pas à me résoudre à l'abandonner, du moins pas là-bas et pas dans cet état. N'avait-il pas été mon défouloir à des moments de ma vie où tout n'était pas rose ? Ne m'avait pas-t-il sauvé la vie même ?
Quoi que je puisse penser, j'avais une sorte de dette envers lui.

"- Wilson..."

Je regardai l'horloge, il était plus de 13h.

"- Je ne peux pas être là avant la soirée, avion oblige. Ca ira ?"

Tel est la folie des hommes. Je restais un long moment muer. La vie peut vous jouer des tours en mal comme en bien.

[conversation téléphonique] Je sais pas quoi dire. Je suppose que c'est bien. Enfin oui, je veux dire c'est parfait. Je vous attend dans ma chambre de mon motel. Je sais plus l'adresse.... Voila 17 calle del aurora. Je vais prendre une douche...[/conversation téléphonique]

Je raccrochais me demandant si j'avais vraiment le droit de lui faire ça. Mais c'était peut être un pas vers un monde meilleur pour Gaz Wilson...

Il raccrocha et je restai quelques minutes devant le combiné. J'était en train de me demander dans quoi je m'étais encore fourrée.
Il fallait pourtant s'organiser, je devais passer chez moi, commander des billets pour le prochain vol et surtout peut-être avaler quelque chose avant que je ne m'évanouisse.
Je sortis finalement de mon bureau, direction mon appartement.

Appartement de Roxann Connor

Appartement de Roxann Connor

On avait pris un taxi, ma voiture se serait fait remaruer tout de suite vu sa taille. On descendit quelques mètres avant le Central.
J'étais arrivée à la grille d'entrée, la peur au ventre.
*Et s'ils avaient désactiver mon badge ?*
Par chance ce n'était pas le cas et je fus passer sans encombres. Le garde bien que surpris de me voir ici, n'avait pas dit un mot.
A l'accueil, l'hôtesse essaya de m'arrêter mais je filai tout droit dans mon bureau et elle n'osa pas s'aventurer plus loin en me dérangeant.
Les deux hommes m'avaient suivie, du moins je l'espérais.

"- Bon, maintenant au boulot !"

Appartement de Roxann Connor

Le jeune homme entra rapidement dans le bureau et se dirigea vers le coin intérieur droit de l’endroit. Là il se posa tranquillement contre le mur en prenant garde à tout ce qui l’entourait de manière à ne rien casser, sa position lui permettant de voir l’ensemble de la pièce – y compris l’écran d’ordinateur de Connor. Il ne dit rien de plus, attendant pour le moment que les deux personnes qui ici connaissaient mieux la police que lui se mettent en marche. Il serait utile par la suite, il s’en doutait, mais à cet instant précis il ne pouvait qu’observait.

A mon grand désarroi, la standardiste resta plantée devant la porte vitrée et donc n'apportant que peu d'intimité, pendant au moins cinq longues minutes, ne sachant pas vraiment quoi faire.
Une fois qu'elle fut partie non sans me lancer un regard noir, je pu m'installer dans mon fauteuil et allumer l'ordinateur.

Je pianotais pendant plusieurs minutes sur le clavier jusqu'à sortir deux listes.
L'une contenait les noms, prénoms, âges, races, dates et lieux de naissance, dernières adresses connues et accessoirement les peines de prison et dates d'emprisonnement de tous les malfrats, petits et gros, que j'avais arrêtés ces trois dernières années, ceci incluait donc certaines personnes arrêtés à San Francisco.
L'autre était la liste de toutes les personnes avec leur noms, prénoms, âges, races, dates et lieux de naissance et dernières adresses connues, que j'avais mises à pied, suspendues ou carrémemnt licenciées, également ces deux dernières années, autant dire qu'il y en avait beaucoup moins, je n'étais pas non plus un tyran.

"- Bien. Messieurs, c'est là que vous entrez en scène.
Faith... Max, je n'arrive pas à me faire à votre nom, c'est "dérangeant" de s'appeler Faith et d'être détective privé.
Bref Max donc, prenez la liste des criminels, vous m'enlevez tout ceux qui sont encore enfermés, qui ont moins de 25 ans ou plus de 50 ans, et qui sont d'une autre race que Caucasien, j'ai un pressentiment sur ce point.
Kelting, faites de même avec les membres du SPD, en ne tenant pas compte de peines de prison vu que ce critère n'a pas lieu d'être."

Mais bientôt son utilité se fit sentir contre sa jambe, un vibrement qui annonçait une bonne nouvelle. Le jeune homme fit un petit geste de la main, indiquant à Connor qu'il ne pouvait répondre à sa requête sur l'instant. Il leva l'appareil jusqu'à son oreille et décrocha.

"Allo ?"
"..."
"Heureux de vous entendre dire ça, je dois avouer que j'ai grandement besoin d'informations."
"..."
"Vous avez fait bien plus que les satisfaire, vous êtes un homme plein de ressource que je saurai respecter plus encore que je ne le faisais déjà. Attendez un instant..."

Le jeune homme s'approcha alors du bureau de Connor et s'approcha du fax au-dessus duquel il se pencha afin d'y lire son numéro. Il fit alors un petit sourire au Capitaine, lui intimant de ce simple fait qu'il était en train de recevoir de très bonnes nouvelles. Puis il s'écarta de nouveau vers le coin où il était un peu plus tôt.

"... Envoyez la photo par fax à ce numéro, [Numéro de fax du bureau de Connor], c'est celui d'une amie, aussi ne nous sera-t-il utile que pour cette fois-ci. Quant à ce que vous disiez, je suis bien d'accord, il me faudra être prudent, cependant ne me voyez pas comme un dragon, plutôt comme la chair gâté qui sait rappelé au fauve sa faim tout en lui intimant peu d'appétit."
"..."
"Bonne journée à vous, merci pour l'aide apportée, je ferai mon nécessaire pour vous la rendre."

Bientôt une photo traversa le fax de Connor pour leur offrir le portrait de Maybourne. A peine eût-il raccroché, le jeune homme entama la composition d'un nouveau numéro : Celui des renseignement.

"Bonjour, je souhaiterai avoir le numéro de Laeticia Maybourne... Merci."

Enzo raccrocha à nouveau. L'opératrice n'avait trouvé aucune Laeticia Maybourne. Le journaliste se tourna alors vers la policière.

"Est-ce que vous avez quelque chose pour ce nom ?"

Puis il jeta un coup d'oeil à Max.

"Que donne la photo ?"